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L’entreprise a signé un accord avec le géant allemand Rheinmetall pour produire, sur le sol européen, un drone de combat et un missile de croisière. Ultravalorisée, elle est aussi controversée.

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Un drone (AAV) Fury d’Anduril Industries au 55ᵉ Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris, à l’aéroport du Bourget, le 17 juin 2025.

Avec ses chemises hawaïennes, sa barbichette et sa coupe mulet, Palmer Luckey, le fondateur de la start-up américaine Anduril Industries, bouscule l’industrie de la défense jusque dans son image. Créée en 2017, alors qu’il n’avait que 25 ans, son entreprise est devenue le symbole de la révolution numérique et économique d’un secteur ébranlé par le déploiement de l’intelligence artificielle (les initiales d’Anduril Industries sont d’ailleurs le A et le I de artificial intelligence) et par la nécessité de produire plus vite, en masse et à moindres coûts pour répondre aux demandes des Etats.

En huit ans, Anduril a gagné plusieurs contrats avec le Pentagone, dont le développement d’un avion de chasse autonome, le Fury, exposé pour la première fois en Europe au salon du Bourget (Seine-Saint-Denis) qui ferme ses portes le 22 juin. Il y a quelques années, jamais un projet aussi emblématique n’aurait échappé aux big five américains de la défense (Boeing, General Dynamics, Lockheed-Martin, Northrop Grumman et RTX). En 2024, Anduril a déjà réalisé 1 milliard de dollars (870 millions d’euros) de chiffre d’affaires. Et la société vise maintenant l’Europe.

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