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Après onze ans à la tête de la ville, l’élu divers gauche a fait savoir sur son compte Facebook qu’il avait « pris la décision de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales », expliquant engager « cette transition dès maintenant ».

La mairie de La Rochelle, en janvier 2020.

Le maire divers gauche de La Rochelle, Jean-François Fountaine, a annoncé, vendredi 6 juin, sa démission, après onze ans à la tête de la ville de Charente-Maritime et à moins d’un an des prochaines élections municipales.

« Le temps passe et il me semble qu’il faut savoir tourner la page. J’ai donc pris la décision de ne pas me représenter aux prochaines élections municipales », a-t-il déclaré dans une vidéo sur sa page Facebook, expliquant engager « cette transition dès maintenant ». « Je vais démissionner de mon mandat de maire afin qu’au sein de notre majorité un nouveau maire puisse être élu lors du conseil municipal du 16 juin », a ajouté l’édile âgé de 73 ans.

Son actuelle première adjointe, Catherine Léonidas, assurera l’intérim d’ici là. Jean-François Fountaine, qui restera conseiller municipal, conservera la présidence de l’agglomération. Lors d’une conférence de presse à la mairie, l’élu a affirmé n’avoir « aucun souci particulier », expliquant que la vie politique n’était « pas toute [s]a vie ».

Participation aux Jeux olympiques de Montréal

En 2014, ayant perdu de peu (34 voix) la primaire citoyenne en vue des municipales face à la jeune adjointe aux finances, Anne-Laure Jaumouillié, Jean-François Fountaine avait maintenu sa candidature, provoquant son exclusion du Parti socialiste (PS), et remporté le scrutin.

Et en 2020, soutenu cette fois par le PS, il avait remporté la mairie avec 181 voix d’avance face à son ex-ami et soutien, le député Olivier Falorni, ex-socialiste lui aussi.

Né en région parisienne, Jean-François Fountaine s’est d’abord fait un nom dans la compétition nautique avec une participation aux Jeux olympiques de Montréal en 1976 puis des victoires en transatlantiques à bord de catamarans. En 1976, il s’était associé à un autre régatier célèbre, Yves Pajot, pour créer un petit chantier nautique, Fountaine-Pajot, devenu leader mondial des catamarans de croisière.

Le Monde avec AFP

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