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Les salariés de la station publique demandent au journaliste de « renoncer à travailler pour BFM-TV » s’il souhaite les rejoindre à la rentrée prochaine.

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Le journaliste Benjamin Duhamel, avant le débat entre le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, alors candidat principal du RN aux élections européennes, et la candidate du groupe Renew (Renaissance), Valérie Hayer, dans les studios de BFM-TV, le 2 mai 2024.

Société des journalistes, syndicats (CGT, CFDT, SNJ, FO, SUD, UNSA), Société des producteurs d’Inter, Collectif des programmateurs et attachés de production… « France Inter ou BFM, il faut choisir », intiment à Benjamin Duhamel, dans un communiqué diffusé dans la soirée du mercredi 4 juin, tous les représentants des professions qui font l’antenne de France Inter. Depuis l’annonce par la direction de la station, deux jours plus tôt, de l’arrivée du journaliste vedette de la chaîne d’information à la succession de Sonia Devillers à l’interview de 7 h 50, l’ambiance est à la réprobation et au désappointement.

Le cumul d’une pige matinale sur une radio de service public avec un emploi en CDI chez un concurrent privé est considéré comme un « mélange des genres » qui heurte et que les salariés dénoncent en priorité. « S’ils voulaient à tout prix recruter Benjamin Duhamel, pourquoi n’ont-ils pas réussi à le convaincre de quitter BFM ? », interroge une voix de l’antenne - Benjamin Duhamel n’a pas donné suite à notre appel. « Au moment où l’audiovisuel public est fragilisé par la menace de la création d’une holding, reproche une élue des journalistes, c’est comme si notre direction disait : “BFM et nous, c’est bonnet blanc et blanc bonnet”. Autant nous privatiser tout de suite ! » – comme le souhaite le Rassemblement national.

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