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Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace, le plus grand du monde dans le secteur, débute lundi 16 juin. Olivier Pinaud, journaliste au service Economie du « Monde », a répondu à vos questions.
Le tchat avec notre journaliste sur le salon du Bourget est terminé. Merci pour votre lecture et votre participation ! A bientôt
Bonjour Dams
Il y a aura de l’IA partout au Bourget. Elle devient centrale dans les équipements militaires, notamment aériens, et pas que sur les drones. La semaine dernière, le groupe d’avions de combat suédois Saab, qui fabrique le Gripen, a fait voler deux avions de série : l’un piloté par un humain, l’autre avec une IA de la start-up Helsing. Selon les deux partenaires, l’IA a gagné trois fois sur quatre...
Olivier Pinaud
Bonjour Curieux,
Olivier Pinaud
Bonjour Emile,
Un gros tiers (38 %) des 2 400 exposants sont directement affiliés au secteur de la défense.
Olivier Pinaud
C’est très peu, même. L’Ukraine prévoit de fabriquer... 4,5 millions de drones cette année.
Olivier Pinaud
Le spatial est l’autre grand thème du salon du Bourget cette année. Un hub est consacré au secteur. Et, lors de sa visite, prévue pour la fin de la semaine, Emmanuel Macron devrait détailler la stratégie spatiale militaire de la France.
Concernant IRIS2, le projet de constellation de communications souveraine de la Commission européenne, destiné à sortir l’Europe de sa dépendance à la constellation Starlink d’Elon Musk, elle est évidemment dans toutes les têtes. Le Bourget sera l’occasion de faire un premier bilan sur le calendrier (la mise en service est pour 2030) et certaines composantes techniques (associer un système de localisation).
Olivier Pinaud
En effet, Hugo, ce projet est baptisé, pour l’instant, « One Way Effector ». C’est une sorte de Shahed iranien. « L’objectif est de pouvoir produire en masse, autour de 1 000 exemplaires par mois avec un coût unitaire très bas », a expliqué Stéphane Reb, le directeur général de MBDA France, bien inférieur à celui d’un missile, dont la valeur peut dépasser le million d’euros. Le prix d’un Shahed est estimé à environ 20 000 dollars (17 300 euros).
Ce drone sera fabriqué avec un équipementier automobile français, dont le nom n’est pas dévoilé et sera assemblé en France. MBDA et son partenaire pourraient démarrer la production début 2027. C’est la première fois que MDBA se lance dans la production de ce type d’armes à bas coût.
Olivier Pinaud
Bonjour R.D.,
Dassault Aviation en rêve ! En mars, lors d’un déplacement sur une base aérienne en Haute-Marne, Emmanuel Macron avait promis de renforcer les moyens de l’armée de l’air avec de nouveaux Rafale. Le chiffre de 30 appareils a été évoqué. Mais pas sûr qu’une annonce officielle soit faite au Bourget. Comme vous le savez, les finances publiques françaises ne sont pas au mieux…
Olivier Pinaud
Bonjour Inhil,
Je vois que le SCAF intéresse beaucoup de monde.
Pour les non-initiés, le SCAF est le système de combat aérien du futur, qui combinera un avion de chasse de nouvelle génération, des drones et une architecture numérique qui lui est propre. Il est piloté par trois pays (France, Allemagne et Espagne), par l’intermédiaire de Dassault Aviation, Airbus Allemagne et Airbus Espagne.
Il doit normalement arriver autour de 2040. Mais l’entente entre les trois industriels n’est pas optimale. De plus, les conflits actuels imposent de réfléchir aux contours du programme. Il faut craindre un retard.
Il est aussi en concurrence avec un autre projet européen, associant les Britanniques et les Italiens.
Olivier Pinaud
Bonjour De Foux,
Selon un porte-parole du ministère de la défense israélien, « les organisateurs du salon, agissant au nom du gouvernement français, ont ordonné » dimanche soir « le retrait des systèmes d’armes offensives des pavillons de l’industrie israélienne de la défense ». Cette demande a été rejetée mais les organisateurs de l’exposition ont érigé un textile noir devant les pavillons israéliens. « Cette action unilatérale a été menée au milieu de la nuit, alors que les responsables de la défense et les entreprises israéliennes avaient déjà fini d’installer leurs stands », a regretté le porte-parole.
En revanche, le gouvernement n’a pas demandé l’annulation de la présence des neuf entreprises israéliennes comme il l’avait fait, en juin 2024, pour le salon mondial de la défense et de la sécurité Eurosatory, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), après le bombardement meurtrier d’un camp de déplacés par l’armée israélienne. La justice avait ensuite invalidé cette interdiction.
Un collectif d’associations avait saisi la justice pour obtenir l’annulation de leur présence au nom du risque de perpétuation de crimes internationaux. Leur requête a été rejetée, le 10 juin, par le tribunal de Bobigny, décision confirmée par la cour d’appel de Paris. L’avocate du salon a jugé cette décision « conforme à la jurisprudence de la cour d’appel et du tribunal des conflits qui considèrent que cela relève des affaires diplomatiques ».
Olivier Pinaud
Non, pas d’exposants russes et iraniens au salon. Sur les 2451 exposants, la principale délégation est française (1107), devant les Etats-Unis (459).
Olivier Pinaud
Bonjour Doc,
En effet, le salon est très « défense » cette année, mais il sera aussi l’occasion pour les avioneurs de signer d’importants contrats. Pour cela, je vous propose de lire l’article écrit ce matin par mon confrère et spécialiste de l’aérien, Guy Dutheil.
Olivier Pinaud
Bonjour Benj,
J’ouvre ce live avec votre question.
Techniquement, les industriels français savent fabriquer des équivalents aux drones ukrainiens ou iraniens. Le problème est d’ordre économique : ils ne savent pas les fabriquer à bas coût. Les fabricants ne sont pas organisés pour cela et leurs volumes de commandes actuels ne permettent pas des gains de productivité suffisants.
D’où les récents accords annoncés entre des constructeurs de drones ou de missiles avec des constructeurs ou équipementiers automobiles, plus habitués à produire en série. MBDA annonce ainsi ce matin un accord avec un équipementier automobile français pour produire et assembler, en France, des drones ressemblant au Shahed iranien, un drone « low cost » très utilisé par les Russes en Ukraine.
Olivier Pinaud
Olivier Pinaud se tient prêt à répondre à vos questions. Merci de votre participation.
Renault a confirmé le 8 juin avoir été contacté par le ministère des armées pour s’associer à une PME française afin de produire des drones militaires. D’autres alliances de ce type devraient suivre.
Par Sophie Fay, Olivier Pinaud
« L’économie de guerre » voulue par Emmanuel Macron depuis son discours de juin 2022 va-t-elle franchir un cap symbolique ? Renault a annoncé, dimanche 8 juin, avoir été contacté par le ministère des armées français en vue de produire des drones militaires. « Des échanges ont eu lieu, aucune décision n’est prise à ce stade, car nous attendons notamment des précisions sur ce projet de la part du ministère », a expliqué le constructeur automobile, sans donner plus de détails. Renault serait associé à une PME française. Selon Franceinfo, les lignes de production envisagées seraient situées en Ukraine, « à quelques dizaines ou centaines de kilomètres du front ».
Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget ouvre ses portes ce lundi 16 juin.
Alors que les questions militaires seront prépondérantes lors de l’édition 2025, où en sont la France et ses voisins dans leur stratégie de réarmement ? Olivier Pinaud, journaliste au service Economie du Monde, répond à vos questions sur les enjeux du Salon à partir de 11 heures.
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