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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Dans les entreprises sensibles comme US Steel, les « actions spécifiques » octroient à la puissance publique des droits de veto sur des décisions-clés, comme une baisse massive de production. Un pouvoir dont l’Union européenne rechigne à se saisir, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h39 Temps de Lecture 1 min.

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Pour protéger les ouvriers d’US Steel, le candidat Trump jurait qu’il allait empêcher le rachat du sidérurgiste américain par son concurrent japonais Nippon Steel. Pour ne pas désespérer Pittsburgh (Pennsylvanie) – la capitale de l’acier aux Etats-Unis –, le président Trump soutient une transaction qui doit donner naissance au numéro deux mondial du secteur.

L’affaire remonte à 2023, lorsque US Steel, ancienne gloire de l’industrie américaine et 29e aciériste mondial, se met en vente. En décembre 2023, le numéro quatre, Nippon Steel, emporte la mise pour un prix de 14 milliards de dollars (12,1 milliards d’euros). Mais, dans un contexte électoral tendu, l’opération s’enlise. Le 3 janvier 2025, juste avant de quitter la Maison Blanche, Joe Biden la bloque, arguant qu’elle comporte des « risques pour [leur] sécurité nationale et [leurs] chaînes d’approvisionnement essentielles ».

Après avoir relancé l’analyse du dossier, Donald Trump a signé, vendredi 13 juin, un décret amendant la décision de son prédécesseur. L’opération, qui devrait être finalisée mercredi 18 juin selon la presse japonaise, est présentée comme un « partenariat » préservant les intérêts américains.

Donald Trump, alors candidat à la présidentielle américaine, lors d’un rassemblement dans une usine US Steel de West Mifflin (Pennsylvanie), le 30 mai 2025.

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