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Altice France, maison mère de SFR, va entrer en procédure de sauvegarde accélérée pour achever, à l’automne, sa restructuration financière.

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Patrick Drahi, fondateur et actionnaire majoritaire d’Altice France, à Paris, le 2 février 2022.

C’est une étape clé pour le désendettement d’Altice France. Aujourd’hui en conciliation judiciaire, la maison mère de SFR, propriété de l’homme d’affaires franco-israélien Patrick Drahi, s’apprête à entrer en procédure de sauvegarde accélérée auprès du Tribunal des activités économiques de Paris.

Le groupe se voit contraint d’utiliser cette possibilité pour restructurer sa dette colossale de 24 milliards d’euros, en raison du refus d’une partie des créanciers de valider un accord à l’amiable conclu en février avec une majorité de prêteurs, alors que l’unanimité est requise.

Cet accord prévoit que les créanciers – comme les fonds d’investissement américains Blackrock, Pimco ou Fidelity – abandonnent 8,5 milliards d’euros de leurs créances, ramenant ainsi la dette d’Altice France à 15 milliards, en échange de 45 % du capital de la maison mère de SFR. Patrick Drahi doit, quant à lui, conserver une participation majoritaire de 55 %.

« Imposer » l’accord

Dans un mail interne envoyé mercredi 21 mai, Arthur Dreyfuss, le PDG d’Altice France, fait état d’« une procédure classique » visant à « entériner l’accord trouvé » en février avec « plus de 90 % » des créanciers sur le désendettement de l’opérateur. Avec la sauvegarde accélérée, « la finalisation de l’accord sur la dette entre dans la dernière ligne droite », insiste-t-il, en précisant que la procédure allait débuter « dans les prochains jours ».

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