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Le Congrés des députés a rejeté une loi taxant les flux d’argent transitant par le Brésil. Le président brésilien comptait sur cet outil pour atteindre ses objectifs de réduction du déficit et de justice fiscale, dans un pays où les très riches sont moins taxés que la classe moyenne.

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva arrive à l’aéroport de Calgary, en Alberta, au Canada, pour assister au sommet du G7, le 16 juin 2025.

Considéré comme le « roi de la négociation », Luiz Inacio Lula da Silva est-il en train de perdre la main ? Lundi 16 juin, le Congrès a infligé un camouflet de taille au président de gauche. Par 346 voix contre 97, une majorité écrasante de députés a approuvé une procédure d’urgence visant à révoquer un décret gouvernemental instaurant une hausse des impôts sur les transactions financières.

La défaite est d’autant plus dure à avaler qu’elle provient de son propre camp. Deux tiers des votes contre Lula ont été émis par des partis membres de sa coalition, pour l’essentiel au centre et à droite. Arrivé à son poste en février grâce au soutien de la gauche, le jeune et conservateur président de la Chambre des députés, Hugo Motta, 35 ans, a participé à la cabale et torpillé un exécutif qui « dépense sans frein », estimant que le Brésil « n’a pas besoin d’un nouvel impôt ».

Annoncée au mois de mai par Fernando Haddad, ministre du budget et vraisemblable dauphin de Lula, le décret gouvernemental prévoyait une augmentation de l’impôt sur les transactions financières (IOF). Ce dernier frappe notamment les prêts bancaires, les investissements ou les opérations de change avec des devises étrangères. Objectif : trouver 20 milliards de reais (3,1 milliards d’euros) et respecter l’objectif de ramener à zéro le déficit en 2025.

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