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Tribune

Ian Brossat

sénateur (PCF) de Paris

Le sénateur communiste et candidat à la Mairie de Paris dénonce, dans une tribune au « Monde », les prérogatives que conserve le préfet de police sur la gouvernance de la capitale, héritage de son passé révolutionnaire.

Publié aujourd’hui à 07h00, modifié à 13h28 Temps de Lecture 3 min.

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En cette semaine de commémoration de la Commune, il fait toujours bon rappeler que Paris est riche de son histoire. Du combat d’Etienne Marcel aux révolutions de 1789, 1848 et 1871, notre ville s’est constamment postée à l’avant-garde de son temps, à la conquête de principes universels tels que la liberté, l’égalité et la fraternité.

Au fil des siècles, le peuple parisien a su se mobiliser pour la défense des droits de l’homme, en opposition aux pouvoirs monarchiques et autoritaires qui firent tant de mal à notre pays. C’est en vertu de ce glorieux passé que nous avons collectivement posé les pierres de l’édifice républicain qui est le nôtre aujourd’hui. Mais c’est aussi le souvenir cuisant de ce passé qui a poussé l’Etat à museler notre ville, de crainte que celle-ci ne soit à nouveau le théâtre de l’émancipation populaire.

Devant l’Hôtel de ville de Paris, le 19 avril 2025.

Pendant plus d’un siècle, Paris fut en effet administrée par l’Etat, avant que Jacques Chirac n’en soit élu maire en 1977, sans pour autant disposer des compétences semblables à celles des autres maires de France. Car si le temps des cerises n’est plus d’actualité, l’Etat continue d’agir avec méfiance vis-à-vis de la capitale, s’octroyant des prérogatives qu’il n’occupe dans aucune autre collectivité. Ce fait est d’autant plus paradoxal qu’il est généralement admis dans l’opinion publique française que la ville serait mieux nantie et plus autonome que les autres municipalités, alors qu’elle souffre en réalité d’une tutelle étatique que plus rien ne justifie.

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