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Avec 2 189 démissions depuis 2020, soit plus de 400 par an, les édiles ont été quatre fois plus nombreux à quitter leur mandat qu’entre 2008 et 2014, « une ampleur jamais observée », selon une note du chercheur au Cevipof Martial Foucault.

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Michèle Rubirola annonce sa démission de la mairie de Marseille, qu’elle dirigeait depuis juillet 2020. Le 15 décembre 2020, à Marseille.

La violence qu’ils subissent fait les gros titres des journaux, mais ce n’est pas cela qui provoque leur démission. Pas plus que l’insatisfaction pressante des habitants ou le maquis administratif qu’ils dénoncent régulièrement. Ce sont les dissensions politiques au sein du conseil municipal qui, in fine, poussent les maires à abandonner leurs fonctions. Tel est le principal enseignement de la note rédigée par le professeur à Sciences Po et chercheur au Centre d’études de la vie politique française (Cevipof) Martial Foucault, pour le compte de l’Association des maires de France (AMF).

Certes, le chercheur confirme l’étendue du phénomène. Depuis le début du mandat, en 2020, il y a eu en moyenne trente-cinq démissions par mois, comme le répète souvent l’AMF. L’équipe de Martial Foucault a comptabilisé 2 189 démissions volontaires dans les 35 000 communes du pays. Ce qui représente 71 % des changements de maire enregistrés officiellement. Les autres départs ont pour cause un décès, la contestation juridique de l’élection ou encore la fusion de communes. Ce travail a été complété par l’examen de la presse quotidienne régionale et par des entretiens.

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