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Une étude de l’Institut mobilités en transition avec le cabinet C-Ways réfute l’argument des constructeurs automobiles : ce n’est pas la réglementation qui fait monter le prix des voitures, mais leurs choix commerciaux. Entre 2020 et 2024, le prix moyen a bondi de plus de 20 %, à 34 872 euros.

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Des Fiat 500 électriques dans une concession du groupe Nedey automobiles, à Valentigney (Doubs), le 25 janvier 2024.

La menace était à peine voilée. « Le niveau actuel du marché est un désastre, expliquait Luca de Meo, directeur général de Renault, dans Le Figaro du 5 mai. Il y a là un enjeu stratégique, y compris pour les Etats pour qui le secteur [automobile] représente 400 milliards d’euros de rentrées fiscales par an en Europe. » Et John Elkann, le PDG de Stellantis, de surenchérir : « A ce rythme, si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production. » En clair : des fermetures d’usines. Leur cible : la réglementation européenne, qui, sous l’influence des constructeurs allemands, empilerait les normes et ferait flamber le prix des voitures. Trop chères, elles ne trouvent plus d’acheteurs. Quelle est la réalité derrière leur constat ? Les normes réglementaires sont-elles responsables de la hausse des prix ? Une étude publiée, vendredi 23 mai, par l’Institut mobilités en transition (IMT), rattaché à l’Institut du développement durable et des relations internationales, avec le cabinet d’experts C-Ways réfute cette théorie.

Constructeurs et experts s’accordent sur deux points : l’effondrement du marché et la hausse des prix. Les ventes en Europe ont baissé de 14 % entre 2020 et 2024, à 14,1 millions de voitures neuves pour les particuliers. En France, la chute est encore plus vertigineuse : − 22 %, à 1,7 million. Et elle se poursuit.

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