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« Immobilier, une crise européenne ». Grâce à une politique municipale active, près de la moitié des logements de la capitale autrichienne sont subventionnés. Un système contenant efficacement la hausse des loyers et les excès d’Airbnb.

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Le Karl-Marx-Hof, un vaste ensemble de logements sociaux construit dans les années 1920, dans le quartier de Heiligenstadt, à Vienne, le 28 novembre 2018.

Louer 70 mètres carrés avec terrasse et place de parking dans l’immeuble neuf d’un quartier verdoyant en plein cœur de Vienne, pour 1 500 euros charges comprises ? Cette annonce, publiée début juin sur un site immobilier autrichien, ferait rêver n’importe quel Parisien. Mais dans la capitale autrichienne, considérée comme un paradis pour locataires, elle est plutôt vue comme une illustration de la forte hausse du prix des logements observée ces dernières années.

En Autriche, les loyers du secteur privé non régulés sont souvent indexés sur l’inflation, et celle-ci a progressé de plus 20 % en trois ans. A tel point que le sujet a agité la campagne pour les élections municipales, en avril. « Le modèle viennois de logement abordable reste considéré comme un exemple au niveau international », a toutefois répété le maire (social-démocrate), Michael Ludwig, largement réélu, avec près de 40 % des voix – après avoir fait campagne en promettant de continuer la politique qui fait depuis cent ans la fierté de « Vienne la rouge » : le logement social.

Même si le marché purement privé s’est en effet un peu tendu depuis le début de la guerre en Ukraine, la cité danubienne, avec ses 2 millions d’habitants, reste l’une des capitales les moins chères pour se loger en Europe occidentale. « Notre secret ? C’est ce tout petit quartier », aime répéter Thomas Ritt, en montrant un diagramme de la répartition du marché de l’habitat dans la ville. « Le marché privé locatif à prix libre ne représente que 11 % de tous les logements », vante cet économiste spécialiste du logement à la Chambre des travailleurs, une institution proche des syndicats.

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