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Nicolas Santolaria
« Work in progress ». Si aucune loi ne l’interdit, porter un short ou un bermuda au travail suffit souvent à vous faire passer pour un militant profarniente. Cette décontraction vestimentaire ne serait-elle pas, plutôt, une forme d’avant-gardisme écologique ?, se demande Nicolas Santolaria dans sa chronique.
Publié aujourd’hui à 06h00 Temps de Lecture 2 min.
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S’il est entendu que l’on peut venir au bureau avec les cheveux bleus, un « yoga pant » ou un tee-shirt de Black Sabbath sans susciter un haussement de sourcils, il demeure un tabou stylistique ultime : le short. A vrai dire, en la matière, tout dépend de là où vous travaillez. « Chez nous, c’est très, très mal vu. A part pour les afterworks pétanque. La seule fois où quelqu’un est venu en short, il a failli se faire virer », confie ce cadre de la finance.
Pourtant, le port du short n’est pas interdit par la loi, juste proscrit dans certains secteurs pour des raisons de sécurité ou d’hygiène (des éboueurs de Niort sont mobilisés depuis le 12 juin pour avoir le droit d’en mettre lors des fortes chaleurs). Si le règlement intérieur de votre entreprise n’apporte pas de restriction, vous pouvez donc venir vêtu comme bon vous semble, tant que les tenues sont appropriées et décentes. Si je suis codeur à Barcelone (Espagne), le port du short sera sans doute jugé plus « approprié » que si je travaille à l’accueil d’une entreprise de pompes funèbres à Niort.
Histoire de tremper ma plume dans la plaie vestimentaire, je décide à mon tour de tenter l’expérience. De manière un peu irrationnelle, j’ai l’impression que je m’apprête à faire quelque chose d’extrêmement transgressif, comme si j’avais décidé d’aller travailler tout nu. Exhiber ses mollets poilus dans un environnement où ils n’ont historiquement aucun droit de cité peut revêtir un caractère potentiellement malaisant, pour celui qui les expose comme pour ceux qui les croisent dans leur champ de vision.
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