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Le site des Bouches-du-Rhône appartenant au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a repris son activité grâce à l’engagement de l’Etat de surpayer son électricité pendant huit ans. Malgré l’avis défavorable de Bercy.

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Devant la centrale biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône), le 17 octobre 2019.

L’immense cheminée en béton gris de la tranche 4 de la centrale thermique de Provence fume dans le ciel bleu de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Depuis le 3 janvier, après une année quasi blanche, l’activité de la plus grande usine française de production d’électricité à base de biomasse bois a repris. Par la grâce d’un accord avec l’Etat signé en décembre 2024, l’ancienne centrale à charbon reconvertie douze ans plus tôt est redevenue rentable pour son exploitant, GazelEnergie.

L’entreprise, détenue par le groupe EPH du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, a remis en route un site qui emploie une centaine de salariés, alors que le feuilleton juridique autour de son autorisation de fonctionnement, toujours contestée par les associations environnementales et les collectifs de riverains, perdure. Après plusieurs épisodes devant la justice administrative, qui ont conduit le dossier jusqu’au Conseil d’Etat, le préfet des Bouches-du-Rhône a autorisé provisoirement l’exploitation en avril 2023, dans l’attente d’une étude d’impact complétée. Lundi 5 mai, une enquête publique a été lancée pour un mois sur 16 départements. Elle vise à évaluer les effets indirects de l’approvisionnement en bois de la centrale, près de 450 000 tonnes par an, dont un tiers importé.

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