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« Immobilier, une crise européenne ». Dans la station balnéaire bretonne de Locmariaquer, où les résidences secondaires pullulent, la municipalité a échoué à faire accepter aux habitants un projet de logements en bail réel solidaire censé rajeunir la commune.

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Le village de Locmariaquer (Morbihan), le 25 décembre 2020.

Hervé Cagnard (sans étiquette) est encore « sous le choc », ce 12 juin. Maire de Locmariaquer (Morbihan), commune cossue de 1 600 âmes située sur la touristique côte bretonne, il rumine « l’échec » du référendum local organisé le 18 mai pour sonder les habitants sur l’aménagement des trois dernières réserves foncières municipales.

L’élu proposait d’y construire une trentaine de logements en bail réel solidaire (BRS), dispositif dissociant le foncier du bâti, qui permet à des habitants aux revenus modestes d’acquérir des biens jusqu’à 40 % en dessous du prix du marché. Le BRS s’impose comme un levier pour contenir la spéculation immobilière tout en garantissant la transmission des habitations à des résidents à l’année. « Sans intervention, ma commune va devenir un Ehpad et un centre de vacances à ciel ouvert », martèle l’élu.

A Locmariaquer, la majorité de la population est retraitée. Incapables d’acheter dans cette station balnéaire où le prix de l’immobilier rivalise avec les tarifs parisiens, jeunes et actifs sont repoussés toujours plus loin dans les terres. Les rares logements à vendre sont captés par des résidents secondaires. Nombre de biens à louer à l’année sont fréquemment transformés par leurs propriétaires en plus rentables locations à la nuitée. Ici, six habitations sur dix sont des résidences de vacances. Symbole d’un territoire qui vieillit et vit au rythme du tourisme, l’école élémentaire ne compte plus que 54 enfants. Ils étaient 62, l’année passée.

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