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L’intersyndicale mène une mobilisation depuis lundi pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance-maladie sur les transports de malades. Une réunion est prévue, samedi, en présence du premier ministre François Bayrou.
Une quarantaine de taxis bloquaient, vendredi 23 mai, les prises en charge à la gare de Lyon, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC). Les taxis parisiens et savoyards ont barré l’accès à la place située devant la gare à partir de 9 heures.
Jeudi, 1 700 taxis se sont mobilisés en France, dont 960 à Paris, selon la préfecture. A Pau (Pyrénées-Atlantiques), la ville de François Bayrou devenue l’un des centres de la mobilisation, des centaines de taxis, selon leurs représentants, 100 selon la police, se sont mobilisés.
L’intersyndicale a commencé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance-maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés. Approuvée le 16 mai par le gouvernement dans un arrêté, elle doit entrer en vigueur le 1er octobre.
Les taxis ont obtenu une réunion samedi au ministère des transports en présence du premier ministre, après une quatrième journée de mobilisation, jeudi 22 mai, au cours de laquelle ils ont manifesté contre une nouvelle convention régissant le transport de patients, mais aussi contre la concurrence des VTC. François Bayrou « ouvrira » cette réunion avec les représentants des taxis, a annoncé son entourage jeudi soir.
« On ne va pas faire machine arrière. Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc c’est 2 % d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades », a déclaré vendredi 23 mai la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, sur BFM-TV/RMC.
L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45 % depuis 2019). Mais ces trajets vers les hôpitaux ou les cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.
Dans une interview au Parisien, Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance-maladie, a assuré que « la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients ». « On veut construire un modèle “vertueux” avec les taxis : économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance-maladie », a-t-il ajouté.
A Pau, des taxis ont rencontré Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, présent dans la ville pour dédicacer son dernier livre. « Je souhaite qu’on puisse geler cette convention, qui n’est d’ailleurs pas entrée en vigueur. Ça suppose que d’ici là, il y ait une vraie discussion », a-t-il déclaré sur BFM-TV à l’issue de la rencontre.
Jeudi, des chauffeurs marseillais se disaient prêts à poursuivre le mouvement autant de temps qu’il le faudrait malgré les pertes de chiffre d’affaires, qu’ils estiment entre 1 000 euros et 2 600 euros sur l’échelle d’une semaine. Les taxis marseillais ont prévu de distribuer des tracts vendredi devant des hôpitaux. A Paris, les artisans se sont donné comme objectif de bloquer les gares et de ralentir plusieurs boulevards.
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Autre sujet de conflit, la concurrence avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC) accusés de ne pas respecter la loi leur interdisant de faire de la maraude autour des gares et des aéroports. La directrice générale d’Uber France, Laureline Serieys, a dénoncé sur RMC la traque de chauffeurs VTC par une « milice » de taxis en Ile-de-France. Le syndicat de VTC Union-Indépendants a appelé à « l’apaisement ».
Mercredi, le ministère des transports a proposé un contrôle renforcé des VTC. Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a renchéri vendredi, demandant aux forces de l’ordre d’augmenter ces contrôles, mettant en exergue dans un télégramme consulté par l’Agence France-Presse « les incidents récurrents » des derniers mois qui « démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC ». En cause, selon lui, « des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique ».
Le Monde avec AFP
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