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Chronique

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Laurence Girard

L’heure de la moisson de l’orge a sonné, les surfaces plantées sont moindres mais les rendements sont bons. Cependant, le cours de la céréale, plombé par l’Ukraine qui brade les prix, n’enrichira pas les agriculteurs cette année, explique Laurence Girard, journaliste économiste au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 10h30 Temps de Lecture 2 min.

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Les moissonneuses-batteuses sont entrées en action dans les champs dorés. Elles sont sorties de leur torpeur pour récolter l’orge tricolore. Ce grain donne le coup d’envoi d’une moisson qui vient de débuter avec l’arrivée de l’été. Après l’orge viendra le blé, temps fort de l’année pour les céréaliers.

« Il y a eu des craintes liées au manque de précipitations au printemps et aux récents coups de chaud. Mais globalement, même s’il y a toujours des hétérogénéités, on s’attend à une récolte d’orge correcte », explique Arthur Portier, analyste du cabinet Argus Media France. Le ministère de l’agriculture a publié, mardi 17 juin, ses premières estimations. Dans sa pesée prospective de la production d’orge pour cette campagne, il a mis le curseur à 7,8 millions de tonnes. En rebond de plus de 13 % sur un an. Un retour à meilleure fortune après une année 2024 trop pluvieuse et finalement calamiteuse.

Chargement d’orge sur une péniche, à Grigny (Essonne), avant leur transport vers Rouen par la Seine, le 27 juin 2024.

Pourtant, les agriculteurs ont moins planté d’orge en 2025. Les surfaces sont en retrait de 4 % à 1,7 million d’hectares. Si les silos envisagent d’être plus rebondis, ils le doivent essentiellement à un meilleur rendement. Quand le grain sera récolté, il restera à le transformer en espèces sonnantes et trébuchantes. Pour tout l’or de l’orge. Et c’est là que le bât blesse. L’orge fourragère se négociait, vendredi 20 juin, à 193 euros la tonne, quand celle destinée à la bière se faisait un peu plus mousser, à 230 euros la tonne.

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