Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Le décès de la conductrice d’une Citroën C3 du fait de l’explosion de son airbag relance les questions sur l’organisation et la définition des rappels. Le véhicule ne faisait pas partie de ceux contraints à l’arrêt absolu par une mesure de « stop drive ».

Article réservé aux abonnés

Un mécanicien retire d’une voiture un module d’airbag fabriqué par le fabricant japonais Takata, dans un garage de Mulhouse (Haut-Rhin), le 19 février 2025.

La confusion est à son comble. Et l’inquiétude aussi. Le groupe Stellantis, mardi 17 juin à 17 heures, ne pouvait expliquer pourquoi un airbag Takata présent sur une Citroën C3 datant de 2014 a provoqué la mort de sa conductrice, âgée de 37 ans, sur l’autoroute à Reims le 11 juin. L’explosion du coussin censé protéger l’automobiliste en cas d’accident a occasionné « de très graves blessures » ayant entraîné sa mort, a dit mardi le procureur de Reims François Schneider, confirmant des informations de Radio France publiées lundi 16 juin. Le parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris (pôle social consommation et environnement), qui regroupe depuis avril les procédures dans le dossier Takata au niveau national. Le ministre des transports, Philippe Tabarot, a dans la foulée demandé l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbags.

La confusion vient de la procédure de rappel. Dans un premier temps, celle-ci a porté sur les véhicules équipés d’airbags défectueux dans les départements d’outre-mer, le gaz de l’airbag se dégradant dans le temps, jusqu’à devenir dangereux, à cause de la chaleur et de l’humidité. En mai 2024, cette procédure a été étendue à la moitié sud de la France, avec une disposition jamais utilisée jusqu’à présent : une demande d’immobilisation des véhicules concernés, dite de « stop drive » (arrêt de conduite). Puis, en février 2025, cette mesure de rappel avec « stop drive » a été étendue au nord de la France, mais l’immobilisation des véhicules n’était exigée que pour les voitures antérieures à 2014. Pour les autres C3 ou DS3, un rappel simple était recommandé. Les lettres sont parties en mai.

Il vous reste 69.77% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.