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Les deux studios reprochent à Midjourney d’avoir entraîné son programme sur leurs contenus, et d’autoriser la génération d’images représentant Dark Vador ou les Minions.
Disney et NBC Universal ont assigné mercredi devant un tribunal fédéral de Los Angeles l’éditeur de l’un des outils de génération d’images par IA les plus performants, le service payant Midjourney, qu’ils accusent d’avoir entraîné leur produit en utilisant leurs contenus sans autorisation.
Disney et NBC Universal (filiale du câblo-opérateur Comcast) décrivent Midjourney comme un distributeur numérique « qui génère à l’infini des copies non autorisées de travaux » produits par les studios des deux majors, selon le dossier déposé au tribunal mercredi 11 juin. Une simple demande permet ainsi, d’après eux, de générer une image de Dark Vador ou des Minions, personnages-clés des longs-métrages distribués par les deux studios.
Les deux entreprises expliquent avoir demandé par le passé à Midjourney de cesser de puiser dans leurs contenus de façon indue, sans succès, et s’inquiètent de la commercialisation prochaine par la start-up d’une interface d’IA générative pour la vidéo. Les deux groupes estiment à 300 millions de dollars le chiffre d’affaires dégagé par Midjourney en 2024, deux ans seulement après sa création. Ils demandent à la justice d’enjoindre à Midjourney de ne plus utiliser leurs contenus sans permission, mais aussi la restitution des revenus générés, ainsi que le versement de dommages et intérêts – qu’ils estiment à 150 000 dollars par œuvre. Sollicité par l’Agence France-Presse, Midjourney n’a pas donné suite dans l’immédiat.
Depuis l’arrivée de ChatGPT, de nombreux acteurs majeurs de la musique et des médias ont attaqué plusieurs start-up d’IA générative, taxées de piller Internet sans se préoccuper du respect du droit de la propriété intellectuelle. Mais l’industrie du cinéma et de la télévision était jusqu’ici restée en retrait, bien que le Syndicat américain des auteurs (WGA) ait solennellement appelé, en décembre, les studios à « ne plus rester sur la touche ».
Beaucoup des entreprises d’IA générative mises en cause pour détournement de contenus estiment être couvertes par la notion juridique d’utilisation équitable (« fair use »), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle.
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