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Le constructeur européen a enregistré une commande géante de Riyadh Air pour 50 appareils et une autre d’Air d’Avilease, une société de location d’avions saoudienne, pour 77 appareils.

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Benoit de Saint-Exupery, vice-président des ventes d’Airbus, et Edward O’Byrne, PDG d’AviLease, lors du Salon international de l’aéronautique et de l’espace, à l’aéroport du Bourget, le 16 juin 2025.

A l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace, qui a ouvert ses portes au Bourget lundi 16 juin, l’Arabie saoudite a confirmé son rôle de nouvel ogre du transport aérien. C’est tout d’abord, le loueur Avilease qui, lundi 16 juin, a ouvert le bal des commandes. Cette société saoudienne, créée il y a à peine trois ans, a dévoilé une commande d’envergure passée auprès d’Airbus. Un contrat de 77 appareils comprenant des long-courriers A350 version cargo et des moyen-courriers de la famille A320.

Dans le détail, le loueur saoudien a passé une commande ferme de 10 A350F cargo et de 30 appareils de la famille A320neo. Il a aussi déjà pris une option pour 12 A350 et 25 A320 supplémentaires. Pour cette nouvelle emplette, Avilease devra s’acquitter, prix catalogue, d’environ 12 milliards de dollars (environ 10,3 milliards d’euros). Un montant indicatif dans la mesure où les prix sont négociés et peuvent bénéficier d’un rabais conséquent, pouvant aller jusqu’à 50 %.

En moins de trois ans, fait remarquer Benoît de Saint-Exupéry, vice-président des ventes d’Airbus, Avilease s’est constitué une flotte de plus de 200 avions. « Une croissance très rapide », constate le dirigeant d’Airbus. Elle est nécessaire pour « construire un solide écosystème du transport aérien dans le royaume saoudien », lui a répondu Edward O’Byrne, PDG d’Avilease. « Il nous faut une infrastructure pour porter le développement de l’Arabie saoudite », a-t-il ajouté.

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