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Selon le baromètre annuel de Bpifrance publié vendredi 13 juin, les tensions commerciales viennent au second rang des préoccupations des entreprises de taille intermédiaire tricolores.

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Les conflits géopolitiques et les tensions sur le commerce international, qui hypothèquent les scénarios de croissance dans le monde, sont une source d’inquiétude pour les chefs d’entreprise français, mais ne vont pas jusqu’à détrôner leur premier motif de préoccupation : la cybersécurité, indique le baromètre annuel réalisé par Bpifrance auprès des ETI (entreprises de taille intermédiaire) et publié vendredi 13 juin.

La multiplication des cyberattaques intervenue ces dernières années pouvant entraîner une interruption de l’activité, de lourdes pertes financières ou entacher leur réputation, n’est sans doute pas étrangère à ces résultats : l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a recensé une hausse de 15 % des événements touchant la cybersécurité entre 2023 et 2024, et le rythme ne faiblit pas. Or les PME et ETI représentent plus d’un tiers des victimes de rançongiciels.

Huit patrons d’ETI sur quatre se disent en conséquence « inquiets » ou « très inquiets » face aux risques induits. En comparaison, les droits de douane et les tensions géopolitiques passent au second rang : les tensions commerciales, notamment, ne soucient que deux chefs d’entreprise sur trois.

Contexte globalement morose

L’explication est peut-être à trouver dans la position des entreprises tricolores à l’international Même si les ETI sont nettement plus exportatrices que les très petites et moyennes entreprises (TPE et PME), plus d’une sur deux ne réalise pas plus de 5 % de son chiffre d’affaires en dehors de l’Hexagone. Seules 27 % des ETI font plus qu’un quart de leur activité à l’export. Celles-là, souvent très spécialisées, peuvent jouir d’une position dominante leur marché, ce qui explique la relative sérénité devant la hausse des droits de douane.

« Un tiers seulement des chefs d’entreprise concernés pensent qu’une hausse des tarifs impacterait leurs marges commerciales, décrypte Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance. Le plus souvent, ils sont en capacité de répercuter d’éventuelles augmentations dans leurs prix. »

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