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Il affirme qu’il ne voulait pas être premier ministre de la Belgique mais il est désormais au pied du mur : le nationaliste flamand Bart De Wever voit pleuvoir les mauvaises nouvelles, dont la dernière en date a été, vendredi 13 juin, la dégradation de la note de son pays par l’agence financière Fitch, l’une des trois grandes agences mondiales de notation. Passée de AA - à A + avec « une perspective stable », cette note, la plus mauvaise jamais octroyée au pays, pourrait détériorer ses conditions d’emprunt sur les marchés. Elle témoigne surtout du scepticisme généralisé quant aux moyens choisis par la coalition dite « Arizona », qui rassemble cinq partis, pour réduire le déficit du pays. M. De Wever entend le ramener à moins de 3 % alors qu’il était de 4,5 % – soit 27,7 milliards d’euros – à la mi-avril et devrait atteindre 4,9 % à la fin de l’année selon la Commission européenne.
Au cours des dernières semaines la Cour des comptes, le Bureau fédéral du plan et la Banque nationale de Belgique avaient déjà tiré la sonnette d’alarme, jugeant insuffisantes les mesures envisagées par la coalition, alors que celle-ci est contrainte d’envisager notamment une hausse massive de ses dépenses pour la défense ou la relance du nucléaire. Les analytes émettent par ailleurs des doutes sur l’impact de certains projets gouvernementaux, comme une augmentation du taux d’emploi des 20-64 ans. Il est actuellement de 72,6 % (66,8 % en Wallonie). La coalition entend l’amener à 80 % d’ici à 2027, ce qui pourrait, selon elle, lui rapporter 8 milliards d’euros.
Alors que les scénarios les plus pessimistes tablent sur un déficit de 45 milliards d’euros à l’horizon 2029, voire 60 milliards s’il s’agit de répondre à toutes les exigences de l’OTAN, M. De Wever a deux options : réduire massivement les dépenses ou augmenter des impôts, alors que la Belgique est déjà la championne mondiale de la pression fiscale sur les salaires, comme le confirmait, en mai, le dernier rapport de l’OCDE. Il s’agit de « maintenir à la surface le bateau qui coule », indiquait le premier ministre à la chambre des députés, jeudi 12 juin, ajoutant devant les caméras : « Nous n’avons pas de marge, nous serons dans une situation très, très difficile au cours des prochaines années ».
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