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L’« or bleu » est un support d’investissement pour de plus en plus de fonds, qui sélectionnent des entreprises contribuant à sauvegarder les écosystèmes marins, à diminuer la pollution des eaux, par exemple.

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Du 9 au 13 juin, la troisième édition de la Conférence des Nations unies sur l’océan se déroulera à Nice. Experts et représentants des pays de cette institution listeront les actions à mettre en œuvre pour tendre vers l’objectif 14 de développement durable des Nations unies, à savoir « la conservation et l’utilisation durable de l’eau, des mers et des ressources marines ». La surface du globe est recouverte à 70 % d’eau et les mers produisent 50 % de l’oxygène de la Terre. De la bonne santé de l’océan, malmené par le dérèglement climatique et la pollution, dépend la vie humaine et animale.

Tandis que la prise de conscience de la nécessité de préserver cet « or bleu » fait son chemin, dans l’univers de la finance, les gestionnaires d’actifs surfent sur cette thématique.

En quelques années, « des fonds actions, des ETF [fonds indiciels cotés] mais surtout des fonds de private equity [titres non cotés en Bourse] ont émergé. Et on assiste depuis peu à des lancements de fonds obligataires labellisés “blue bond”, relève Hortense Bioy, directrice de la recherche sur l’investissement durable de Morningstar. Les choix d’investissement de ces véhicules sont tous en lien avec le changement climatique et les pressions qui s’exercent sur l’océan. L’idée est d’investir pour aider à respecter cet écosystème, à sauvegarder sa biodiversité, à améliorer la qualité des eaux et à réduire les pollutions, notamment plastiques ».

Certains gestionnaires prennent en compte la notion d’« économie bleue », expression qui englobe des sociétés dont l’activité économique se déroule sur terre comme sur mer avec un lien direct ou indirect avec les écosystèmes maritimes. « Il peut s’agir d’entreprises industrielles en lien avec l’océan (pêche, transports maritimes) ou non (agroalimentaire, emballage). Ces dernières s’engagent dans la décarbonation de leur activité (moins de consommations d’eau, de déchets) », précise Mme Bioy.

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