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Alors que les ventes de bâtiments publics reculent, le nombre de mètres carrés par fonctionnaire augmente, et la grande réforme prévue pour passer à la vitesse supérieure est au point mort.

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L’hôtel particulier Mezzara, à Paris, construit en 1910 par Hector Guimard (1867-1942)

La troisième tentative sera-t-elle la bonne ? Après deux appels d’offres inaboutis, l’Etat examine, depuis quelques semaines, les nouvelles candidatures qu’il a reçues pour l’hôtel particulier Mezzara, un bijou Art nouveau construit à Paris en 1910 par Hector Guimard (1867-1942), l’architecte des entrées de stations de métro.

En 2015, l’Etat avait espéré vendre ce bien pour plus de 7 millions d’euros. Sans succès. L’édifice ayant été classé monument historique, avec des contraintes plutôt dissuasives pour des acheteurs, l’administration a changé son fusil d’épaule et tenté de le louer pour une très longue durée. Deux appels d’offres, deux échecs. Les conditions posées étaient trop strictes. Cette fois-ci, la durée du bail envisagé a été assouplie, de même que le loyer, qui pourrait varier en fonction de l’activité. Plusieurs candidats se sont mis sur les rangs, dont l’homme d’affaires Fabien Choné. Associé au Cercle Guimard, il veut transformer le lieu en un petit musée privé consacré à l’architecte. Le lauréat pourrait être dévoilé en juin.

Ces laborieuses tractations autour d’un bâtiment vide depuis dix ans illustrent à leur manière tous les obstacles auxquels se heurte l’Etat dans son rôle de propriétaire immobilier. Sur le papier, l’équation paraît simple. L’Etat se trouve à la tête d’un patrimoine gigantesque et sous-employé : 195 745 bâtiments, 31 170 terrains nus, pour une valorisation totale de 74 milliards d’euros dans les comptes publics. Or, des milliards, c’est précisément ce que cherche le gouvernement pour redresser ses comptes rouge vif. Pourquoi ne pas céder une partie de ces mètres carrés, dont certains restent inoccupés ou à moitié vides ?

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