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Si les ménages restent globalement peu présents sur le marché des actions, l’arrivée d’une nouvelle génération d’investisseurs apporte quelques changements de dynamiques.

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La Bourse, ce loto réservé aux plus audacieux ? « On décrit souvent les marchés financiers comme un casino, où il ne faut aller que si l’on est prêt à tout perdre, constate Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marché chez IG France. Pourtant, miser sur ce qui construit la croissance mondiale pourrait être perçu comme bénéfique pour un investisseur particulier… »

L’image n’est pas nouvelle. Depuis 2020, le taux d’épargne des ménages français côtoie des niveaux historiquement élevés : 18,8 % de leurs revenus globaux bruts, selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés fin mai. Mais peut d’entre eux redirigent cet argent vers le marché des actions. Au cours de ces cinq dernières années, 3,2 millions de particuliers auraient réalisé au moins une transaction sur une action, à savoir un achat ou une vente de titre, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF). Un volume qui, au regard des données relevées par l’institution, n’évolue pas de manière significative.

Pour beaucoup, il s’agit là d’une histoire de culture. « Les Français ont financièrement peur du risque, rappelle Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. A la manière des Allemands et des Italiens, ils ne veulent pas jouer leur argent gagné et restent attachés à la garantie de leur capital. » Peu d’épargnants investissent directement sur des actions.

Aujourd’hui, le nombre d’actionnaires individuels se situe autour de 3 millions, après avoir culminé à près de 8 millions avant la crise financière de 2008. La plupart mise sur la Bourse de manière « indirecte », comme les détenteurs d’une assurance-vie en unités de compte, dont le nombre a augmenté au cours des dix dernières années. Représentant 16 % du volume global des contrats souscrits en 2014 (le reste étant alloué à des fonds en euros), leur part avoisine aujourd’hui 40 %, selon les chiffres fournis par France Assureurs.

« Rajeunissement »

Toutefois, le regard porté par les ménages sur la Bourse a quelque peu changé ces dernières années. « La part des Français déclarant envisager d’investir en actions dans les douze mois a encore augmenté en 2024, pour atteindre 30 %, contre 21 % en 2020 », détaille France Mayer, directrice des relations avec les épargnants et de leur protection à l’AMF. Déjà, à l’été 2023, la haute autorité financière soulignait le « rajeunissement des investisseurs en actions » : au premier semestre de cette même année, les 18-35 ans constituaient 38 % des nouveaux acheteurs de titres, contre 12 % en 2019.

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