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Dans une interview à « La Tribune Dimanche », le ministre délégué au commerce extérieur Laurent Saint-Martin ajoute que les surtaxes douanières de Donald Trump seraient une « catastrophe pour tout le monde mais d’abord pour l’économie américaine ».
La France craint une situation « intenable » sur les principales filières d’exportation vers les Etats-Unis à l’instar du vin ou des cosmétiques, menacées de surtaxes douanières de 50 % par Donald Trump faute d’avancées sur des négociations commerciales avec l’Union européenne (UE).
« Pour certaines de nos filières, comme les vins et spiritueux, les cosmétiques, l’aéronautique et toutes celles de réussite à l’export, cela déboucherait sur une situation absolument intenable sur le long terme », a déclaré le ministre délégué au commerce extérieur Laurent Saint-Martin dans une interview au journal La Tribune Dimanche, mise en ligne samedi 24 mai. « Ce n’est donc pas une issue souhaitable », a ajouté le ministre en référence à la menace du président américain vendredi d’assommer l’Union européenne avec des droits de douane de 50 % dès le 1er juin.
Les exportations françaises vers les Etats-Unis ont été portées en 2024 par l’aéronautique (9,1 milliards d’euros, soit 18,8 % du total), les boissons (4,1 milliards d’euros, 8,4 %) et les produits pharmaceutiques (3,8 milliards d’euros, 7,9 %), d’après les chiffres du ministère français de l’économie.
Plus largement, les Etats-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communication, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport. « Ce serait évidemment une catastrophe pour tout le monde mais, j’insiste, d’abord pour l’économie américaine », a aussi dit M. Saint-Martin.
L’Union européenne travaille de « bonne foi » pour obtenir un accord commercial avec les Etats-Unis fondé sur le « respect » et non sur les « menaces », a affirmé de son côté vendredi le commissaire européen au commerce Maros Sefcovic chargé de négocier pour l’UE.
Au cours des derniers mois, l’UE a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration américaine : 25 % sur l’acier et l’aluminium, annoncés à la mi-mars, 25 % sur les automobiles, puis 20 % sur tous les autres produits européens, en avril.
Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’en juillet pour engager une négociation. Mais des droits de douane de 10 % restent appliqués sur la plupart des biens exportés aux Etats-Unis par les Vingt-Sept.
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« Tout est sur la table » en matière de potentielle réponse européenne à Donald Trump, a également affirmé M. Saint-Martin. « Nous ne partageons pas tous le même avis sur les niveaux de réponse à apporter. Il y a des nuances qui dépendent des vulnérabilités, des sensibilités, du rapport aux filières de chaque Etat-membre », a-t-il aussi déclaré.
Le Monde avec AFP
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