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Devant la Bourse du travail de Bobigny, les orateurs se sont succédé samedi pour évoquer « un week-end de mobilisation contre le Salon ». Celui-ci est marqué cette année par la fermeture de stands israéliens présentant des armes offensives, sur décision du gouvernement français.

Lors d’une manifestation contre l’économie de guerre en marge du Salon du Bourget, à Bobigny, le 21 juin 2025.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 21 juin dans l’après-midi, « contre l’économie de guerre » et « le business de la mort », au départ de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et en direction du Salon du Bourget, derrière une banderole réclamant la fin du « génocide en Palestine ». « Salon du Bourget : marchands de mort », lisait-on sur une des affichettes brandies par des manifestants. « Leurs guerres, leurs profits, nos mort·e·s, stop au génocide en Palestine », clamait la banderole de tête.

Sur un podium dressé devant la Bourse du travail de Bobigny, les orateurs se sont succédé pour évoquer « un week-end de mobilisation contre le Salon [international de l’aéronautique et de l’espace] », organisé à neuf kilomètres au nord de Paris et qui attend 100 000 visiteurs par jour.

« Pendant qu’on parle, il y a des gens qui meurent et nos gouvernements ne font rien pour stopper ça », a protesté auprès de l’Agence France-Presse Nora, 29 ans, cheffe de projet dans l’industrie pharmaceutique, enveloppée dans un drapeau palestinien. Cette manifestante dit sentir monter en elle « une colère », surtout quand elle regarde « beaucoup de vidéos dures », comme celle de « mères qui font des bisous à leurs enfants morts à Gaza ».

Fermeture de stands israéliens

Le Salon du Bourget est marqué cette année par la fermeture de stands israéliens présentant des armes offensives, sur décision du gouvernement français. En arrivant au Salon, vendredi, Emmanuel Macron avait demandé que le gouvernement organise un débat au Parlement sur la guerre entre l’Iran et Israël, et a promis de réunir les chefs des partis pour « échanger » sur ce conflit mais aussi sur Gaza et l’Ukraine.

Au micro, le député « insoumis » Eric Coquerel a clamé que « la guerre coloniale et impérialiste [menée par Israël] a un objectif : en finir avec le peuple palestinien. Ce que nous devons exiger de la France, c’est (…) un boycott total d’Israël et la fin des contrats d’armement ».

« L’avenir des peuples est suspendu aux désirs et délires de quelques dirigeants du monde (…) avec des marchands d’armes complices », a déclaré un représentant de l’association altermondialiste Attac, pour qui « les peuples de l’Iran, de Gaza ou d’Ukraine subissent l’impérialisme armé ».

Par ailleurs, une enquête a été ouverte après un signalement de la Préfecture de police de Paris « faisant état de regroupements de plusieurs collectifs dans le but de perturber la tenue du Salon du Bourget », a fait savoir le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

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« Des surveillances » ont confirmé ces regroupements « et la présence d’une bonbonne de gaz de grande taille », a-t-il ajouté. Six personnes ont été interpellées vendredi et une septième samedi. Une bonbonne d’hélium et près de 200 ballons ont été découverts lors des perquisitions.

Prévue de longue date, cette manifestation coïncide avec le neuvième jour de la guerre entre Israël et l’Iran. Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sans précédent contre son ennemi, frappant depuis des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus haut gradés du pays et des scientifiques travaillant dans le domaine nucléaire.

Le Monde avec AFP

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