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Adoptée en février par les députés, cette taxe a été écartée par les sénateurs. Les partis de gauche peuvent relancer l’examen du texte dans le cadre d’une de leurs niches parlementaires. Le gouvernement, lui, travaille sur un projet beaucoup plus limité.
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Devant le jardin du Luxembourg, à deux pas du Sénat, les activistes d’Oxfam, d’Attac et de 350.org avaient installé, dans la matinée du jeudi 12 juin, des effigies de Bernard Arnault et Vincent Bolloré clamant « Taxez-moi ! » ou « 2 %, ce n’est rien pour nous ! ». Le happening et la pression mise par la gauche n’y ont rien fait. Adoptée à l’Assemblée nationale en première lecture le 20 février, la proposition de taxe sur le patrimoine des ultrariches, inspirée par l’économiste Gabriel Zucman et présentée par Les Ecologistes, a été rejetée sans appel par les sénateurs.
Soutenu par toute la gauche, le texte visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des 1 800 Français détenant plus de 100 millions d’euros s’est heurté à l’hostilité résolue de la droite et des soutiens du gouvernement. Seuls 129 sénateurs – dont certains centristes – ont pris position en sa faveur, face à 188 voix contre. En commission, la proposition avait déjà été rejetée par les sénateurs, y compris dans une version où le taux aurait été limité à 1 % du patrimoine.
La « taxe Zucman » est-elle enterrée pour autant ? Sans doute pas. La gauche tient trop à cette proposition, une des quelques nouvelles idées apparues en son sein ces dernières années et y suscitant l’unanimité. Après le rejet du Sénat, Les Ecologistes, le Parti socialiste, les communistes ou La France insoumise peuvent relancer l’examen du texte dans le cadre d’une de leurs niches parlementaires.
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