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Isabelle Chaperon
La capitale, seule ville européenne du top 5 mondial réalisé par Dealroom, se place en quatrième position, derrière San Francisco, New York et Boston. Un positionnement révélateur du fort dynamisme des jeunes pousses françaises, notamment celles spécialisées dans l’IA, malgré une puissance financière globale deux fois inférieure à celle de la City, analyse Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 11h01, modifié à 12h46 Temps de Lecture 1 min.
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En matière de rugby comme de tech, battre les Anglais reste la satisfaction suprême, même si cela ne suffit pas à remporter un tournoi. Divine surprise, mercredi 21 mai, dans le classement annuel établi par le spécialiste des données Dealroom sur les villes les plus propices au succès des entreprises innovantes, Paris a supplanté Londres. « Pour la première fois, notre capitale dépasse Londres et s’impose comme le premier hub technologique en Europe », s’est réjouie, sur les réseaux sociaux, Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle (IA) et du numérique.
Dealroom note 288 métropoles dans le monde, en fonction de multiples critères : montant des levées de fonds, nombre de licornes (entreprises valorisées plus de un milliard de dollars, soit environ 880 millions d’euros), de brevets déposés ou encore profondeur du réservoir de talents. A ce compte, c’est évidemment la baie de San Francisco (Californie) qui l’emporte. New York et Boston (Massachusetts) arrivent ensuite. Paris se place quatrième et Londres sixième, Austin (Texas) s’intercalant entre les deux.
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