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Il y a un mois, en Suisse, les deux pays avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour quatre-vingt-dix jours.
Un mois après leur rencontre à Genève, les Etats-Unis et la Chine entament, lundi 9 juin, à Londres une nouvelle série de négociations dans le plus grand secret, avec l’espoir de prolonger leur fragile trêve commerciale, malgré des tensions persistantes.
Cette rencontre entre les deux premières puissances économiques mondiales est suivie de très près par les marchés, mais les analystes considèrent qu’elle devrait être moins fructueuse qu’en Suisse, quand les deux pays avaient convenu d’abaisser considérablement leurs droits de douane respectifs pour quatre-vingt-dix jours.
Les Etats-Unis et la Chine se sont refusés, lundi matin, à révéler le lieu de ce second round de négociations, ainsi qu’à toute indication sur leur déroulement. Vers 14 h 20 (heure de Paris), l’agence de presse Xinhua (« Chine nouvelle ») a rapporté que « le vice-premier ministre He Lifeng (...) a commencé à tenir la première réunion sur le mécanisme de consultation commerciale avec la partie américaine à Londres ».
La délégation américaine est composée du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, de celui au commerce, Howard Lutnick, et du représentant de la Maison Blanche pour le commerce, Jamieson Greer, a affirmé Donald Trump vendredi. Quant à la délégation chinoise, elle sera comme en Suisse menée par le vice-premier ministre chinois, He Lifeng, selon Pékin. « Cette réunion devrait bien se passer », a assuré sur son réseau social, Truth Social, le président américain.
Cette rencontre survient après un échange téléphonique jeudi entre les présidents américain et chinois, conversation qualifiée de « très positive » par Donald Trump, tandis que Xi Jinping a demandé à son homologue américain de « redresser la trajectoire du grand navire des relations sino-américaines », selon la presse chinoise.
Elles font également suite à un brusque accès de tension la semaine passée, Donald Trump ayant accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève. « Nous souhaitons que la Chine applique sa part de l’accord. Et c’est sur quoi notre équipe compte discuter » à Londres, a insisté, dimanche la porte-parole, de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur Fox News.
Les expéditions de terres rares de Pékin, source de discorde entre les deux pays, devraient constituer un enjeu-clé des négociations. Ces matières premières sont cruciales pour toute une gamme de produits, dont les batteries de véhicules électriques.
Selon Kathleen Brooks, directrice de recherche pour XTB, « les Etats-Unis souhaitent que soit rétabli » le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, qui a ralenti depuis le lancement par Donald Trump de la guerre commerciale. Quant à la Chine, elle aimerait « que les Etats-Unis reconsidèrent les restrictions à l’immigration des étudiants, les limitations d’accès aux technologies avancées, notamment aux microprocesseurs, et facilitent l’accès des fournisseurs technologiques chinois aux consommateurs américains », ajoute-t-elle. « L’issue de ces discussions sera cruciale. »
En Suisse, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145 % à 30 %, en échange d’un mouvement similaire de Pékin de 125 % à 10 % sur les produits américains, pour une durée de quatre-vingt-dix jours. Ce compromis a permis aux deux capitales de mettre temporairement un terme à l’escalade de droits de douane lancée au début d’avril par Donald Trump, qui a entraîné un fort ralentissement des échanges commerciaux entre les deux géants.
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Les exportations chinoises vers les Etats-Unis ont ainsi baissé de 12,7 % en mai par rapport à avril, selon des statistiques officielles publiées lundi, à 28,8 milliards de dollars (25,2 milliards d’euros), contre 33 milliards (29 milliards d’euros).
Tout en travaillant à la normalisation de ses relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans une série de discussions avec ses autres partenaires commerciaux pour constituer un front commun face aux Etats-Unis, en commençant par les autres pays asiatiques, Japon et Corée du Sud en tête.
Il s’est aussi tourné jeudi dernier vers le Canada, avec qui les liens bilatéraux sont tendus depuis de nombreuses années, avec un appel entre le premier ministre chinois, Le Qiang, et son homologue canadien, Mark Carney. Pékin a également proposé à l’Union européenne un « canal vert » afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc, alors que se profile en juillet un sommet entre l’Union européenne et la Chine.
Le Monde avec AFP
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