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Dans l’archipel espagnol, la crise du logement créée par le surtourisme chasse personnels de santé, enseignants, policiers… qui ne trouvent pas à se loger à des prix décents.

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« Ni maisons sans habitants, ni habitants sans maisons », peut-on lire sur une banderole, lors d’une marche contre les prix de l’immobilier et l’impact du tourisme sur les habitants des îles Baléares, à Palma, sur l’île de Majorque (Espagne), le 5 avril 2 25.

Le surtourisme, poule aux œufs d’or ou tombeau des Baléares ? Deuxième destination espagnole après la Catalogne, avec 18,7 millions de touristes reçus en 2024 (+ 5 % par rapport à 2023) pour à peine 1,2 million d’habitants, l’archipel espagnol doit composer avec les effets néfastes de cette manne (45 % de son produit intérieur brut) : la prolifération de logements touristiques chasse les habitants, et met en danger les services publics.

A l’hôpital Mateu Orfila de Mahon, à Minorque, des huit internes acceptés en médecine généraliste, trois ont finalement renoncé. Dans celui d’Ibiza, ce sont « au moins quatre médecins » qui ont abandonné leur place à l’hôpital Can Misses, « à cause de la crise du logement », a précisé en mai le Syndicat de médecins des Baléares.

Pour couvrir les 800 places d’infirmières disponibles cette année, il a fallu approuver 1 200 candidatures, a pour sa part dénoncé le Syndicat d’infirmerie Satse, fin mai, 400 soignantes ayant jeté l’éponge en raison de la « surcharge de travail », mais aussi car « la crise du logement rend presque impossible de trouver une location à un prix accessible ». En janvier, 30 infirmières ont dû quitter l’archipel espagnol, dont six dans la seule île d’Ibiza, pour les mêmes raisons, avait aussi révélé ce syndicat.

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