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Le gouvernement canadien a annoncé, dimanche 29 juin, annuler une taxe visant les géants de la tech dans l’espoir de parvenir à un accord commercial avec les Etats-Unis, deux jours après l’arrêt des discussions décidé par Donald Trump.
Le ministre des finances canadien, François-Philippe Champagne, a annoncé dimanche dans un communiqué que le Canada annulerait cette taxe sur les services numériques (TSN). Le document précise que la reprise des négociations doit déboucher sur un accord commercial avec les Etats-Unis d’ici au 21 juillet.
Donald Trump avait annoncé vendredi mettre fin aux négociations commerciales avec son voisin canadien, jugeant que la taxe d’Ottawa visant les groupes majeurs du numérique était un « coup direct et évident » porté aux Etats-Unis. Le président américain avait justifié l’arrêt des discussions avec le Canada par l’entrée en vigueur de cette taxe le 30 juin.
La TSN devait cibler les géants de la tech qui génèrent un chiffre d’affaires mondial annuel supérieur à 1,1 milliard de dollars canadiens (686,4 millions d’euros), et qui gagnent des revenus annuels au Canada supérieurs à 20 millions de dollars canadiens. La taxe devait consister en une ponction de 3 % sur les revenus tirés de la publicité en ligne, des plateformes de vente, des réseaux sociaux ou de la vente de données personnelles. Elle visait notamment les sociétés telles que Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon ou Microsoft. Celles-ci sont accusées de profiter du caractère immatériel de leur activité pour échapper à l’impôt.
« Retirer la taxe sur les services numériques fera avancer les discussions et appuiera nos efforts pour créer des emplois et bâtir de la prospérité », a estimé sur X François-Philippe Champagne.
Donald Trump et la Maison Blanche n’ont pas réagi dans l’immédiat.
La TSN avait été adoptée en 2024 à titre temporaire, dans l’attente de l’aboutissement de négociations internationales sur la taxation des multinationales.
Vendredi, Donald Trump avait qualifié la TSN de « scandaleuse » sur son réseau Truth Social et écrit que les Etats-Unis communiqueraient au Canada, dans les sept jours, le niveau des droits de douane qui lui serait imposé. Le premier ministre canadien, Mark Carney, avait promis en retour de « continuer à mener ces négociations complexes, dans l’intérêt supérieur des Canadiens ».
Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, en janvier, l’administration américaine a annoncé – puis suspendu, dans l’attente de négociations – plusieurs taxes sur les importations canadiennes aux Etats-Unis, tandis que le Canada a riposté en imposant des droits de douane.
Le président américain a visé en particulier les secteurs canadiens de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium, alors que les Etats-Unis et le Canada sont, avec le Mexique, membres d’un accord de libre-échange (ACEUM, ou USMCA en anglais).
Les relations entre Ottawa et Washington se sont détériorées depuis le début du second mandat de Donald Trump, qui a demandé à plusieurs reprises que le Canada devienne le 51ᵉ Etat américain.
Le Monde avec AFP
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