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Une navette fluviale relie le sud au nord de la capitale des Gaules. Un mode décarboné et durable, se réjouissent les élus écologistes.
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« J’ai l’impression d’un rêve d’enfant qui se réalise. » Habituellement sec et sérieux, Bruno Bernard s’est montré tout ému en inaugurant officiellement la toute première ligne de transport fluvial de France, mercredi 18 juin, à Lyon. « C’est un moment important, nous renouons avec un passé lointain », confie le président de la métropole du Grand Lyon (Les Ecologistes) et de l’autorité des transports Sytral Mobilités, en grimpant dans une des quatre navettes de 70 places de Transports en commun lyonnais (TCL), vouées à parcourir la Saône tous les jours de la semaine, du quartier de la Confluence, dans le sud de la capitale des Gaules, à celui de Vaise, dans le nord.
L’élu n’avait pas inscrit ce mode de transport dans son programme électoral en 2020. « Les études techniques nous ont montré que c’était possible, et le maire de Lyon était très demandeur ! », glisse M. Bernard, en poussant du coude le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet. « Nous continuons sur la voie de la décarbonation des transports et nous nous reconnectons avec nos cours d’eau », enchaîne l’élu, chemise blanche et lunettes de soleil, mèche au vent, captivé par le traveling enchanteur, à 12 kilomètres à l’heure en vitesse maximale, entre les façades classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
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