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Olivier Pinaud
La publication d’une enquête journalistique européenne révèle la part sombre du champion français des paiements en ligne, qui n’a pas hésité à profiter de clients liés aux jeux d’argent, à la pornographie voire à la prostitution. De quoi faire vaciller cette ex-entité d’Atos, observe Olivier Pinaud, journaliste économique au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 11h00 Temps de Lecture 1 min.
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Il y a des anniversaires plus joyeux. Onze ans, moins un jour, après son introduction à la Bourse de Paris, à la suite de sa scission avec le groupe Atos, l’action du champion français des paiements Worldline s’est effondrée de 38,26 %, mercredi 25 juin, emportée par la publication le même jour d’une enquête journalistique « Dirty Payments ».
Coordonné par le réseau European Investigative Collaborations et publié par des médias européens, tels que Mediapart en France, Der Spiegel en Allemagne ou Le Soir en Belgique, ce travail révèle les activités de l’entreprise auprès de clients dits à haut risque (high brand risk, HBR) car liés aux jeux d’argent, à la pornographie voire à la prostitution. La société serait allée jusqu’à transférer plusieurs clients HBR de Worldline Belgique vers sa filiale suédoise afin de les dissimuler après un signalement du groupe de cartes de crédit Visa.
Worldline ne nie pas avoir travaillé avec ce type de clients risqués. A la suite d’une alerte émise à l’automne 2023 par la BaFin, l’autorité allemande des marchés financiers, le groupe dit avoir renforcé ses procédures et mené « une revue approfondie » de son portefeuille HBR afin de résilier les relations commerciales identifiées comme non conformes, ce qui a représenté environ 130 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024.
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