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Face à des prix qui atteignent des sommets – en moyenne 30 % plus élevés qu’en métropole – le gouvernement calédonien a envisagé une série de réformes qui font se dresser les uns contre les autres les acteurs de l’économie locale.
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Des tomates à près de 10 euros le kilo, du dentifrice à 8, du jus d’orange pas loin de 7 euros… Passer en caisse est devenu une épreuve pour beaucoup de Calédoniens. « Tout monte : le riz, le pain… les gens n’y arrivent plus. C’était déjà la galère, mais aujourd’hui, c’est encore plus la galère », témoigne Gaëtan (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille) sur le seuil de son immeuble d’un quartier populaire, sa dernière née dans les bras. Chaque mois, le foyer de six personnes de ce trentenaire doit composer avec un budget d’à peine 700 euros. Lui a perdu son travail, seules sa femme et sa mère font entrer encore un peu d’argent, en faisant des ménages.
Face à des prix qui atteignent des sommets – en moyenne 30 % plus élevés qu’en métropole, et l’écart grimpe à 78 % pour l’alimentaire – le gouvernement calédonien a engagé une série de réformes sur le pouvoir d’achat. Mais celles-ci ravivent les tensions entre producteurs locaux et importateurs distributeurs.
Tout commence le 16 mai, lorsque l’exécutif calédonien acte la fin des mesures de régulation de marché protégeant la production locale comme des restrictions d’importation et des taxes à sur les produits achetés à l’étranger. Face à la levée de boucliers d’industriels et d’élus, le Congrès adopte finalement, le 2 juin, un amendement prolongeant ces dispositifs.
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