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Après les restructurations financières des Casino, Atos et autres Altice, les inquiétudes se portent sur des emprunteurs, dans le secteur de la santé notamment, qui souffrent d’un endettement trop élevé après avoir fait l’objet d’un LBO, ce mécanisme de rachat avec effet de levier qui fait gonfler la dette des sociétés.

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Au sein du petit monde de la finance spécialisé dans les restructurations de bilan – « restructuring », dans le jargon –, banquiers, avocats, prêteurs tiennent à jour une liste secrète : celle des entreprises qui risquent de ne pas pouvoir refinancer leur dette. Or, le constat est unanime : en ce moment, cet inventaire déborde, le signe qu’une partie de l’économie française a abusé de l’argent gratuit prodigué par la Banque centrale européenne jusqu’en 2022.

Entre Technicolor, Emeis (anciennement Orpea), Casino, Atos ou Altice, la place de Paris a déjà connu son lot de douloureuses restructurations financières. Mais les professionnels du restructuring, basés pour l’essentiel à Londres, sont persuadés que la clinique de la dette tricolore va bientôt accueillir une vague de nouveaux malades, celle des LBO (pour leveraged buy-out), les rachats avec effet de levier menés par les fonds d’investissement.

« Les entreprises françaises représentent environ un quart du portefeuille de LBO que nous couvrons en Europe, souligne Andrea Bonaventura, analyste en “leveraged finance” pour l’agence de notation Fitch Ratings. Cela explique pourquoi la France est bien représentée parmi les pays dont sont issus les principaux emprunteurs sur les marchés dont nous estimons la situation financière préoccupante. » Et de préciser : « Cela explique également pourquoi figurent, dans ce palmarès, des acteurs de la santé ou des télécoms, autant de secteurs pourtant jugés résilients mais qui, pour cette raison même, ont suscité de nombreux rachats avec effet de levier. »

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