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ReportagePoids lourd mondial dans les armes légères, l’entreprise, qui vient d’échouer à racheter le fabricant français de fusils de chasse Verney-Carron, équipe plusieurs armées de l’OTAN et voit ses carnets de commandes gonfler.
Les portraits de Philippe et de Mathilde observent le visiteur dès l’entrée de la salle de réception. A l’instar du couple royal, l’entreprise FN Herstal est une institution en Belgique. La « FN » (pour Fabrique nationale), comme tout le monde l’appelle ici, est le plus vieux fabricant d’armes du pays, fondée en 1889 dans la ville de Herstal, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Liège. Le site, qui occupe encore 13 hectares au cœur de la ville, est un Etat dans l’Etat : il emploie sur place plus de 1 400 salariés et 3 000 dans le monde, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
A l’agonie financière dans les années 1990, avant d’être repris à 100 % par la région wallonne en 1997, le groupe, rebaptisé FN Browning depuis 2024, a réalisé un chiffre d’affaires de 934 millions d’euros en 2024, dont 556 millions pour son seul département « défense et sécurité ». Il figure dans le top 3 mondial des fabricants d’armes légères, avec l’italien Beretta et l’allemand Heckler & Koch, et compte tirer profit du « réarmement » militaire décidé par l’Europe pour faire face à la poursuite de la guerre en Ukraine et au risque de désengagement des Etats-Unis dans l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Les affaires tournent et la filiale FN Herstal enregistre près de 20 % de croissance chaque année depuis 2022. « Le renforcement du pilier européen de l’OTAN nous offre des opportunités importantes », reconnaît Julien Compère, le PDG de FN Browning. Les objectifs sont élevés pour 2025 : doubler la production de mitrailleuses et quadrupler celle de munitions d’ici à la fin de l’année, sans préciser de chiffres pour des raisons de confidentialité.
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