Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Désireux de marquer sa rupture avec Paris, le gouvernement de Niamey a décidé de nationaliser la filiale du géant de l’uranium jeudi 19 juin. Alors que la France accélère sur la relance du nucléaire, le risque majeur est de créer une dépendance vis-à-vis du Kazakhstan, observe Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h00 Temps de Lecture 1 min.

Article réservé aux abonnés

Sur la carte du Tendre, le fleuve Inclination serpente mollement le long des villages Petits soins, Respect, Confiante amitié, pour se jeter dans la Mer dangereuse, qui symbolise la fin d’un amour aux yeux des précieuses du XVIIe siècle. En affaires, l’équivalent existe, un peu plus brutal, comme Orano en fait la pénible expérience depuis deux ans au Niger. Là-bas, le tumultueux cours d’eau circule le long d’Accusations et Détentions arbitraires, avant d’achever son parcours dans la Mer des nationalisations.

Le gouvernement de Niamey a adopté en conseil des ministres, jeudi 19 juin, un projet d’ordonnance visant à nationaliser la société Somaïr (Société des mines de l’Aïr), qui exploite la seule mine d’uranium en activité du pays, propriété à 63,4 % de l’ex-Areva. « Face au comportement irresponsable, illégal et déloyal d’Orano, société détenue par l’Etat français, un Etat ouvertement hostile au Niger (…) l’Etat du Niger décide en toute souveraineté de nationaliser la Somaïr », a déclaré la télévision nationale (RTN), selon l’AFP.

« Les actions et le patrimoine de la Somaïr sont intégralement transférés en toute propriété à l’Etat du Niger », poursuit la RTN, précisant que les détenteurs d’actions bénéficieront d’une « indemnité » de compensation.

La mine d’uranium d’Arlit, au Niger, le 25 septembre 2013.

Il vous reste 46.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.