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Le Mexique est l’un des pays les plus vulnérables aux droits de douane imposés par Washington, car 80 % de ses exportations sont destinées aux Etats-Unis, son principal partenaire commercial.
Les véhicules fabriqués au Mexique et exportés aux Etats-Unis seront dorénavant taxés à hauteur de 15 % au lieu de 25 %, a affirmé mardi 20 mai le ministre de l’économie mexicain, Marcelo Ebrard. Depuis le 3 avril, les véhicules importés aux Etats-Unis sont soumis à des droits de douane de 25 %, sauf pour les pièces provenant du Mexique et du Canada et couvertes par le traité de libre-échange entre les trois pays (l’USMCA ou T-MEC en espagnol et en français).
« A partir de maintenant, les véhicules fabriqués au Mexique et destinés aux Etats-Unis, au lieu de payer 25 %, paieront environ 15 %, ce qui représente un très grand avantage par rapport aux autres pays qui exportent vers les Etats-Unis », a déclaré le ministre mexicain à des journalistes, précisant que la mesure pourrait être rétroactive.
A la fin d’avril, Donald Trump avait annoncé des mesures visant à assouplir temporairement les droits de douane concernant l’automobile et qui touchent presque tous les fabricants américains ayant des usines et des fournisseurs à l’étranger.
Un coup de frein du secteur automobile risquerait de faire basculer le Mexique dans une récession économique en 2025 : l’industrie de la voiture pèse 43 milliards d’euros dans le pays, emploie 979 000 salariés, génère 3 millions d’emplois indirects, et a attiré plus de 150 milliards d’euros d’investissements étrangers, entre 2017 et 2022, selon les chiffres que l’Association mexicaine de l’industrie automobile (AMIA) a partagés avec Le Monde.
Un siècle après l’installation d’une première usine Ford, en 1925, et trente et un ans après la signature des accords de libre-échange, en 1994, le Mexique est désormais le septième producteur mondial de voitures, d’après les chiffres 2024 de l’AMIA. Porte ouverte sur le marché des Etats-Unis, le pays – et ses bas coûts de la main-d’œuvre – attire toute l’industrie. General Motors, Nissan, Stellantis, Ford, Volkswagen, Kia, Toyota, Mazda, Honda, Audi, BMW, Mercedes Benz et le chinois JAC y contrôlent 22 usines d’assemblage de véhicules.
Des 3,9 millions de voitures qui en sont sorties en 2024, 70 % ont été exportées au-delà du rio Grande, principalement des SUV et des pick-up, dont raffolent les conducteurs américains. Le Mexique compte aussi 13 grandes usines d’assemblage de poids lourds, 17 usines spécialisées dans la fabrication de moteurs et de transmissions, et plus de 6 000 entreprises qui produisent des pièces automobiles, le premier produit d’exportation du Mexique vers les Etats-Unis.
Le Monde avec AFP
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