Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Tribune

Howard Davies

Ancien gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre

Le cadre réglementaire de l’Union européenne pourrait aiguiller les législateurs américains pour sortir de l’impasse sur les cryptomonnaies, suggère, dans une tribune au « Monde », Howard Davies, ancien gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre.

Publié aujourd’hui à 16h00 Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Depuis quelques années, l’Atlantic Council, prestigieux groupe de réflexion américain, publie un tableau de bord soulignant la remarquable diversité des attitudes à l’égard des cryptomonnaies : elles sont globalement légales dans 45 pays étudiés, partiellement interdites dans 20 pays et totalement interdites dans 10 pays.

La même diversité d’opinions se retrouve aujourd’hui au sein de l’autorité américaine de régulation des marchés financiers (Securities and Exchange Commission, SEC). Le nouveau président, Paul Atkins, est un enthousiaste – il a déjà présidé un groupe de défense de l’industrie des cryptomonnaies. Mais la dernière commissaire démocrate, Caroline Crenshaw, s’est insurgée contre la nouvelle orientation « pro-crypto » de la SEC. Elle dénonce l’abandon des mesures prises à l’encontre des entreprises du secteur. Selon elle, l’approche plus permissive d’Atkins se soldera par des larmes.

Ces divergences marquées – et un différend entre la SEC et l’autorité américaine de régulation des produits financiers dérivés (Commodity Futures Trading Commission, CFTC) – ont freiné les efforts visant à créer un cadre réglementaire stable pour le secteur aux Etats-Unis. Alors que la SEC estime que les cryptomonnaies sont assimilables à des valeurs mobilières, la CFTC cherche à les qualifier de « marchandises ». Il n’est pas surprenant que le point de vue de chaque agence implique qu’elle devrait être le principal régulateur.

Cependant, l’impasse réglementaire est peut-être sur le point de se débloquer. Pour commencer, le président américain Donald Trump s’est converti aux cryptos. Il y a quatre ans à peine, il qualifiait le bitcoin d’« escroquerie ». Il s’est mué en promoteur enthousiaste du secteur des cryptomonnaies pour faire la paix avec la Silicon Valley. Il a également publié un décret, en janvier, interdisant à la Réserve fédérale américaine de travailler sur une monnaie numérique émise par la banque centrale, que certains considèrent comme un concurrent potentiel du secteur public aux offres numériques privées.

Il vous reste 63.63% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.