Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Françoise Fressoz
Editorialiste au « Monde »
Que l’avenir de la réforme des retraites et celui du gouvernement dépendent de la bonne volonté de quelques partenaires sociaux en dit long sur la crise des responsables politiques, explique, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 06h00 Temps de Lecture 4 min.
Article réservé aux abonnés
Rarement, en France, les conclusions d’un conclave auront été guettées avec autant d’attention. Mardi 17 juin, à moins qu’il ne leur faille quelques jours supplémentaires, les partenaires sociaux qui ont accepté de rester à la table des négociations diront ce qu’ils veulent faire de la réforme des retraites accouchée au forceps en mars 2023, après un mouvement social de forte intensité. L’étroitesse de la tablée – il manque une organisation patronale, l’U2P, et deux syndicats de salariés, la CGT et FO – n’enlève rien à la portée de l’événement.
Ce qui se joue à travers les résultats de ce conclave, c’est la remise dans le jeu des partenaires sociaux à un moment où la sphère politique apparaît, par contraste, prisonnière de ses postures, en déni de réalité, incapable d’assumer le moindre compromis.
Depuis le début du second mandat d’Emmanuel Macron, le passage de l’âge de départ à 64 ans empoisonne l’atmosphère. Il a suscité contre lui l’unanimité des syndicats, la résistance unitaire de la gauche, celle, farouche, de l’extrême droite, et fissuré la droite, qui avait pourtant milité, comme Emmanuel Macron, pour la retraite à 65 ans pendant la campagne présidentielle de 2022.
Les faits sont cependant têtus : en raison du déséquilibre démographique, le régime d’assurance-retraite est durablement déficitaire. Non seulement il ne garantit pas aux futures générations le paiement de leurs pensions, mais il participe, comme les dépenses d’assurance-maladie, au creusement des déficits et à l’alourdissement de la dette publique, au moment où le pays doit impérativement en reprendre le contrôle sous peine d’être asphyxié par les charges de remboursement.
Ni les avertissements réitérés du premier ministre ni la pédagogie déployée par la Cour des comptes, le Conseil d’orientation des retraites ou le gouverneur de la Banque de France n’ont cependant fait bouger les lignes sur le plan politique : toutes les composantes de la gauche continuent de militer pour l’abrogation de la réforme et le retour à 62 ans, en menaçant de censurer le gouvernement s’il n’obtempère pas.
Il vous reste 65.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptesParce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.