Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Le secteur vidéoludique français a tenté, dans les années 2000, de créer son propre moteur 3D. Financé pour moitié par des subventions publiques, ce projet inédit a été enterré peu après.

Article réservé aux abonnés

De cette période si particulière, au mitan des années 2000, Arnaud Carré a gardé le souvenir persistant d’un petit hippopotame en peluche. Quand l’ingénieur la raconte, c’est comme s’il revoyait encore le jouet passer inlassablement de main en main, au beau milieu d’un open space du 20e arrondissement parisien. L’hippopotame, c’est l’idée enfantine que les dizaines d’ingénieurs, de chercheurs et de programmeurs qui travaillaient dans cette « super ambiance à la start-up », rompus à des bruits de claviers d’ordinateurs incessants, avaient trouvé pour ne pas se marcher sur les pieds : « Il fallait prendre l’hippopotame si on voulait soumettre un morceau de code. »

A l’époque, Arnaud Carré est le directeur technique d’un des fleurons français du jeu vidéo, Darkworks, lequel vient de se lancer dans un projet collaboratif d’envergure et d’ambition uniques. Aux côtés de quatre autres studios (Kylotonn, Load Inc., White Birds et Wizarbox), de laboratoires de recherche, d’écoles supérieures et avec le soutien financier d’acteurs privés et publics (dont le ministère de l’économie et des finances) pour un budget total de 13 millions d’euros, l’entreprise tente de mettre sur pied un moteur de jeu vidéo, logiciel essentiel à l’élaboration d’un jeu, à la fois multiplateforme et français. Celui-ci pourra à terme bénéficier à l’ensemble du paysage vidéoludique et s’appellera Play All.

Il vous reste 83.63% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.