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La banque centrale américaine revient sur une régulation introduite après la crise des subprimes en 2008 visant à solidifier le bilan des grandes banques. Le but affiché est de stimuler le marché obligataire et d’abaisser les taux d’intérêt.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a dévoilé, mercredi 25 juin, son plan d’assouplissement d’une règle clé en matière de capital pour les grandes banques, qui, selon elle, pourrait faciliter les transactions sur le marché du Trésor.
Le Conseil des gouverneurs de la Fed a voté à 5 voix contre 2 pour modifier une règle introduite après la crise financière de 2008, qui exige que les banques détiennent un certain montant de capital par rapport à leurs actifs afin de mieux résister aux soubresauts économiques.
Leur proposition prévoit d’abaisser l’exigence de fonds propres, ou « ratio de levier supplémentaire renforcé », qui est actuellement de 5 % pour les banques les plus importantes. Ce plan fera l’objet d’une période de consultation publique de soixante jours.
La règle a été initialement mise en place comme un « filet de sécurité », a rappelé, mercredi, le président de la Fed, Jerome Powell. Mais, selon ce dernier, les banques ont augmenté le montant des « actifs relativement sûrs et à faible risque » dans leurs bilans depuis une dizaine d’années et, en conséquence, « il est prudent » pour la Fed de « reconsidérer [son] approche initiale ». Le patron de l’institution monétaire ne veut pas « décourage[r] les banques de participer à des activités à faible risque », notamment sur le marché obligataire.
Permettre aux banques d’investir de façon plus importante dans les obligations provoquerait, en théorie, une détente des taux d’intérêt, ainsi qu’un allègement du coût de la dette de l’Etat américain. Outre la Fed, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) qui assure les dépôts bancaires, se réunira également jeudi pour discuter des modifications à apporter à cette mesure.
Michelle Bowman, vice-présidente de la Fed chargée de la supervision, a déclaré, dans un communiqué séparé, que « la proposition contribuera à renforcer la résilience des marchés du Trésor américain ». Elle a affirmé qu’elle réduirait « le risque de dysfonctionnement du marché et la nécessité pour la Réserve fédérale d’intervenir » en cas de cahots financiers.
Certains gouverneurs ont toutefois émis des réserves à l’image de Michael Barr, qui a mis en garde contre le fait qu’en réduisant la taille de ces capitaux, cela pourrait augmenter les risques de faillite des établissements bancaires.
Le président de l’American Bankers Association, Rob Nichols, a lui qualifié la proposition d’étape-clé pour stimuler le système financier et « réduire les coûts de financement des banques ». « Nous exhortons les régulateurs à agir aussi rapidement que possible pour finaliser ces réformes indispensables », a-t-il ajouté.
Le Monde avec AFP
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