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Plus de la moitié des pharmacies disposent de moins d’un jour de stock de traitements-clés pour les personnes bipolaires ou en dépression. L’arrêt à l’automne 2024 d’une usine grecque qui fabrique, pour le marché français, un antipsychotique et un antidépresseur très courants, a conduit à des pertes d’approvisionnement en cascade.
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« C’est allé crescendo. D’abord une première molécule, puis une deuxième, et une troisième… » Au comptoir de sa petite officine, installée dans le centre-ville d’Aurillac, Christophe Nouvel fait le décompte des psychotropes qui manquent à l’appel dans ses tiroirs. « Aucune livraison de venlafaxine depuis quatre semaines, pareil pour le sel de lithium. Quant à la sertraline, on en reçoit au compte-goutte, une à deux boîtes de 25 milligrammes tous les trois jours, mais rien depuis février au format de 50 milligrammes, une référence dont on dispense habituellement une trentaine de boîtes par mois », constate-t-il, dépité.
Quétiapine, sertraline, venlafaxine, sel de lithium… Le pharmacien du Cantal n’est pas le seul à subir cette disette qui affecte sans discontinuer le pays depuis plusieurs mois, alors que, hasard infortuné du calendrier, la santé mentale a été labellisée « grande cause nationale » pour l’année 2025 par le gouvernement. Au 30 mai, 55 % des officines du territoire disposaient de moins d’un jour de stock de sertraline 25 mg, l’un des dosages les plus couramment prescrits pour cet antidépresseur, 51 % dans le cas de la venlafaxine 75 mg, et 59 % pour la venlafaxine 37,5 mg, selon des données fournies par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Un phénomène qui touche spécifiquement la France.
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