Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Un blocus du détroit, par lequel transite un cinquième de la consommation mondiale d’or noir, aurait un impact catastrophique sur l’économie. L’Iran, qui vit de sa rente pétrolière, a beaucoup à y perdre, de même que la Chine, son grand client.

Article réservé aux abonnés

Depuis la nuit de jeudi 12 à vendredi 13 juin et l’offensive israélienne contre la République islamique d’Iran, les regards sont braqués sur le détroit d’Ormuz. Ce passage, large d’à peine une cinquantaine de kilomètres par endroits, situé entre les côtes de l’Iran et celles du sultanat d’Oman, alimente une grande part du marché mondial du pétrole en reliant les pays pétroliers du Moyen-Orient avec le reste du monde. Avec celui de Malacca (Asie du Sud-Est), il est l’une des zones les plus cruciales pour le commerce de l’or noir.

  • Les pays du golfe Arabo-Persique pèsent près d’un tiers de la production mondiale

Le détroit d’Ormuz se trouve au cœur de l’une des principales zones de production pétrolière dans le monde. Il est bordé par cinq pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) – l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak, le Koweït et les Emirats arabes unis –, et deux autres producteurs, le Qatar et Oman.

A eux sept, ces pays pèsent près d’un tiers de la production mondiale (brut, schiste, sables bitumineux, condensats), soit environ 30 millions de barils par jour en 2023, selon les derniers chiffres disponibles de l’Energy Institute. « Malgré l’émergence du pétrole de schiste aux Etats-Unis [premier producteur mondial], les pays du Golfe restent incontournables », résume Ahmed Ben Salem, analyste pour la banque Oddo BHF.

Chaque jour, ces pays exportent une bonne partie de leur production. Au premier trimestre 2025, environ 20,1 millions de barils par jour ont transité par le détroit d’Ormuz, soit plus d’un quart des marchandises pétrolières échangées par voie maritime dans le monde, et près d’un cinquième de la consommation mondiale, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Il vous reste 78.72% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.