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La direction du groupe américain a annoncé, mercredi 18 juin, baisser le rideau de son dernier site de production français, qui a employé jusqu’à 2 000 personnes. Les inquiétudes autour d’une pollution au plomb des quartiers alentours, héritée d’un siècle d’activité, sont ravivées.
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Depuis plusieurs années que l’activité de leur usine lilloise se réduisait comme peau de chagrin, ils s’attendaient bien à ce que de mauvaises nouvelles finissent par tomber. Mais pas celle-là. Les 211 salariés de cette usine de production de batteries au plomb ont pris un coup de massue quand Exide Technologies a annoncé, mercredi 18 juin, la fermeture pure et simple de son dernier site de production en France.
Les Lillois l’appellent souvent encore Tudor, du nom de l’usine plus que centenaire, rasée pendant la première guerre mondiale et reconstruite sur un terrain de 7 hectares autour duquel l’urbanisation a gagné. En 1995, elle est reprise par Exide Technologies. On y fabrique alors encore des batteries industrielles pour engins de manutention, véhicules aéroportuaires, camions et voitures et même pour les sous-marins de la marine nationale. Jusqu’à 2 000 personnes ont travaillé sur ce site, classé Seveso seuil haut avant son déclassement en 2022.
Exide Technologies justifie sa décision par « l’examen approfondi des réalités économiques, de l’attrition du marché et la surcapacité de l’industrie des batteries industrielles de traction ». Concurrencées par les nouvelles batteries au lithium encore principalement fabriquées en Chine et bientôt dans les gigafactories des Hauts-de-France, celles au plomb sont devenues obsolètes sur un marché qui évolue rapidement.
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