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Jeux d’argent, alcool, tabac, armes : les fonds « sin stocks », basés sur les « actions du péché », réunissent des entreprises à l’activité controversée. Leurs promoteurs les présentent comme des placements à l’abri des récessions, une assertion démentie par les faits.
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Fin 2021, le tradeur Tommy Mancuso crée un fonds indiciel au nom évocateur, Bad (« mauvais »), à la Bourse américaine. En mai 2023, au cours d’une interview sur YouTube, il en détaille le portefeuille, qui agrège des titres des spécialistes du cannabis Cronos, des casinos Monarch ou de l’alcool Diageo. Tommy Mancuso assume un positionnement anti-ESG (« environnement, social et gouvernance »), l’acronyme qui désigne la finance durable.
« On n’investit pas pour faire du social, on investit pour faire de l’argent », arguait alors le gérant, se disant seulement intéressé par la « durabilité » de la performance. Six mois plus tard, le 29 novembre 2023, le fonds qu’il décrivait comme « à l’épreuve de la récession » est liquidé. En deux ans d’existence, il avait cédé 20 % de sa valeur, tandis que sur la même période, l’indice américain de référence, le S&P 500, était globalement stable.
Le défunt fonds Bad appartient à la famille des sin stocks – les « actions du péché ». Ce terme désigne les titres d’entreprises aux « activités largement considérées comme nuisibles à la société et/ou à l’environnement », décrit Kenneth Lamont, analyste pour le fournisseur de données boursières Morningstar.
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