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Malgré une loi de juillet 2023 bloquant ces pratiques sur les navires, les contrôles sont rares et pour l’instant peu efficaces.

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Un navire de la compagnie Irish Ferries navigue vers le port de Douvres, dans le sud de l’Angleterre, le 8 août 2023.

Quatre ans après le début de pratiques de dumping social de certaines compagnies britanniques de ferry entre le Royaume-Uni et la France, deux ans après le vote unanime du Parlement français pour l’interdire en 2023, les opérateurs tricolores présents sur ces dessertes transmanches s’insurgent devant l’impuissance des pouvoirs publics à faire respecter la loi. La lenteur des contrôles et l’absence de sanctions contre leurs concurrents signifient que les pratiques n’ont pas significativement changé sur le terrain, d’après eux.

« Evidemment que le dumping social continue », s’agace Jean-Marc Roué, le président de la compagnie française Brittany Ferries. « Le marché n’a pas évolué », renchérit Yann Leriche, le patron de Getlink, l’opérateur du tunnel sous la Manche, dont l’activité de transport de poids lourds et de voitures de tourisme est également concernée par cette concurrence déloyale.

Cette histoire pointe les difficultés des pouvoirs publics à agir, malgré un soutien politique total. Elle débute en 2021, quand la compagnie irlandaise Irish Ferries ouvre une liaison entre Calais, en France, et Douvres, en Angleterre. Sur ses ferrys, elle utilise essentiellement des employés d’Europe centrale, qui passent six semaines d’affilée sur les bateaux et sont payés nettement au-dessous du salaire minimum français. La pratique est alors parfaitement légale, puisque le droit international de la mer s’applique, même si les bateaux ne quittent pas les eaux françaises ou britanniques.

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