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Kiev a su mobiliser ses experts en robotique et en informatique pour mettre au point des explosifs volants, destinés à compenser le manque de combattants et de missiles.
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Le 1er juin, une quarantaine d’avions russes, dont certains étaient stationnés sur des bases aériennes distantes de plus de 4 600 kilomètres de l’Ukraine, ont été détruits par des drones-kamikazes qui ont totalement pris de court la défense aérienne de Moscou. Même si la capacité des services secrets à lancer les appareils du territoire russe y est pour beaucoup, le succès de l’opération « Toile d’araignée » en dit long sur la maîtrise dont fait preuve l’armée ukrainienne dans l’utilisation des drones militaires et son niveau de compétence dans ce domaine.
Après avoir appris à bricoler dans l’urgence de petits drones de loisir chinois à l’aide d’imprimantes 3D pour en faire des supports d’observation, voire des explosifs volants, les Ukrainiens sont parvenus à développer un savoir-faire qui n’a pas échappé à leurs partenaires occidentaux, comme le confirme le projet industriel porté par Renault destiné à fabriquer à proximité du champ de bataille des aéronefs militaires pilotés à distance.
Pour Kiev, le cahier des charges est clair – fabriquer du pas cher, fiable et efficace –, et l’objectif l’est tout autant : compenser le manque de combattants et de missiles. L’Ukraine a peaufiné la recette du drone low cost en mobilisant ses entreprises disposant d’une compétence en robotique et des informaticiens ayant pris les armes. « Il existe plus de 200 fabricants de drones en Ukraine », assure Henri Seydoux, le patron de Parrot, qui s’est rendu à 17 reprises dans ce pays.
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