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Le désarroi gagne les quelque 700 employés de la chaîne de magasins d’ameublement, dont le sort sera fixé le 27 juin par le tribunal de commerce de Bobigny.
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Il ne reste que des décorations de Noël et des piles de paniers en osier. A Paris, dans les boutiques Casa des quartiers Ledru-Rollin, Saint-Lazare et Convention, les rayons se vident déjà depuis plusieurs mois. La branche française du groupe belge, placée en redressement judiciaire le 2 avril, se dirige vers la liquidation, a annoncé la direction le jeudi 12 juin, menaçant ses 677 salariés.
« C’est triste pour nous et pour tout le monde. Les clients sont dégoûtés, dit une vendeuse du magasin du IXe arrondissement, en poste depuis huit ans, qui souhaite rester anonyme. Il est trop tard pour protester. Maintenant on attend, et on va essayer de négocier le plus possible ». Dans un communiqué publié le 14 mai, la CGT réclamait notamment « des reclassements dans les autres entités du groupe ».
Dans la boutique de Saint-Lazare, l’ambiance est triste. Les étagères de ce grand espace ont été débarrassées de leur stock, et une rubalise barre l’accès à son étage inférieur. Quelques clients curieux, attirés par les pastilles rouges affichant – 70 % de réduction sur les vitrines, jettent un rapide coup d’œil aux articles restants. « Je trouve que c’est une marque sympa avec un bon rapport qualité-prix. Mais on voit bien que toutes les boutiques souffrent beaucoup », raconte Caroline, une quarantenaire qui vient chez Casa de temps en temps. Entre les contraintes de pouvoir de pouvoir d’achat, l’essor du commerce en ligne et des discounters, les secteurs de la maison et de l’habillement souffrent. Le redressement judiciaire de Casa suit celui d’Habitat, prononcé en 2023. De son côté, Gifi a annoncé, le 3 avril, la fermeture de onze points de vente et la suppression de 302 postes.*
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