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Chronique

auteur

Isabelle Chaperon

Alors que le label Agriculture biologique fête ses 40 ans, l’organisme public chargé de veiller sur la filière bio a été notifié par le ministère de l’agriculture de coupes massives dans son budget, constate Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 11h30 Temps de Lecture 2 min.

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Sur un marché de Nantes (Loire-Atlantique), le 22 novembre 2017.

On a déjà vu anniversaire plus festif. Pour les 40 ans du label Agriculture biologique (AB) une grande campagne de promotion du bio débute jeudi 22 mai. Le même jour, Jean Verdier, le président de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique (« l’Agence bio »), gestionnaire du label, et Laure Verdeau, sa directrice, sont auditionnés par la commission d’enquête du Sénat sur les missions des agences, opérateurs et organismes consultatifs de l’Etat. Objectif pour l’organisme public chargé de veiller sur la filière bio, défendre son budget. Sauf qu’il a déjà été notifié par le ministère de l’agriculture de coupes massives.

« L’Agence bio » – qui emploie moins de 25 personnes – se voit retirer 15 millions d’euros (budget de communication et financements d’investissements nécessaires aux fermes), soit les deux tiers de ses dotations annuelles. La ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, a prévenu fin avril qu’elle entendait trouver de « 2 à 3 milliards d’euros » d’économies d’ici à 2027 au sein des diverses excroissances qui prospèrent à la périphérie de l’Etat, du Centre national d’études spatiales à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Compte tenu du déficit public abyssal, il faut bien commencer quelque part.

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